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​Investigation de LODJ : Algérie – MINURSO : la bataille silencieuse des heures gagnées


Rédigé par La rédaction le Jeudi 30 Octobre 2025

Cet article n’est qu’une investigation journalistique, nourrie d’indices, de signaux faibles et de recoupements médiatiques menés au cours des dernières vingt-quatre heures. Il ne repose sur aucune source officielle et ne prétend ni détenir la vérité, ni remplacer la parole institutionnelle. Nous assumons ici un risque éditorial : celui d’explorer la zone grise de la diplomatie en temps réel, là où les agendas se déplacent, les couloirs murmurent et les versions s’entrechoquent. Parce que l’enjeu est majeur, nous choisissons de publier, tout en restant en veille active, heure par heure, afin d’ajuster, corriger ou confirmer notre lecture des faits. C’est la règle du terrain : observer, contextualiser, relier — sans céder au sensationnalisme. Dans cette affaire, les heures comptent, et la lumière ne vient jamais d’une seule fenêtre.



Une obstruction discrète, camouflée sous une urgence africaine.

Depuis vingt-quatre heures, plusieurs signaux convergent : l’Algérie joue une guerre du temps au Conseil de sécurité. Officiellement, il s’agit de répondre à la détérioration dramatique de la situation humanitaire au Darfour. Officieusement, c’est une manœuvre procédurale chirurgicale visant à retarder un vote largement favorable au plan d’autonomie marocain, sur le point d’être consacré dans une résolution américaine au langage inédit.

Priorité artificielle, urgence réelle

Hier soir, deux diplomates onusiens cités (off-record) par des correspondants à New York confirment :
« L’Algérie a plaidé avec insistance pour replacer le Darfour en tête du calendrier du trente octobre. »

Cet ajustement, accepté à contrecœur par la présidence tournante, a repoussé le vote MINURSO d’au moins douze heures. Douze heures qui valent de l’or diplomatique.
Dans le couloir Ouest du siège de l’ONU, un observateur africain parle même d’« agressivité procédurale » d’Alger.

Le texte US : une première dans l’ère post-Trump

Draft “bleui” depuis lundi, donc réputé clos, le texte introduit trois ruptures sémantiques :

Le plan d’autonomie marocain qualifié de seule solution réaliste, crédible et durable.
Appel à une convergence immédiate du processus politique autour dudit plan.
Regret explicite de l’absence d’Alger aux tables rondes.

Ce dernier point est vécu comme une humiliation à Alger, car il lève l’ambiguïté entretenue depuis quarante ans : le “différend” n’est pas bilatéral Maroc-Polisario, mais régional Algérie-Maroc.

Pourquoi ces heures comptent-elles autant ?

Trois objectifs opérationnels, identifiés sur la base de témoignages diplomatiques croisés :

1. Mobiliser les abstentionnistes
Alger tente de pousser : la Slovénie, le Mozambique; la Chine et la Russie vers une abstention élargie (cinq ou six au lieu de trois). L’intérêt ? Réduire symboliquement l’isolement algérien.

2. Fabriquer une sortie narrative “honorable”

Amar Bendjama, au micro, pourra dire :
« L’Algérie a obtenu des ajustements et un mandat court. »

Même si ces “acquis” sont cosmétiques.

3. Construire une solidarité africaine de façade
L’A3+ (Afrique + Caraïbes) permet d’afficher une posture “continentaliste” : nous priorisons l’Afrique qui souffre.
Ironie mordante : l’envoyé spécial de l’UA pour le Soudan est… Ramtane Lamamra.

Une tactique historique qui se modernise

Deux mille vingt-trois : proposition algérienne de dix-sept amendements → vote repoussé quarante-huit heures → abstention russe.
Deux mille vingt-quatre : boycott algérien après échec d’amendements → isolement total.
Deux mille vingt-cinq : on recycle la méthode, mais on y ajoute le paravent humanitaire africain.

Une évolution : Alger ne tente plus d’empêcher, elle retarde. Elle est passée de l’obstruction frontale à la diplomatie du sursis.

Les signaux relevés aujourd’hui

Dans les dernières vingt-quatre heures :
Deux sources onusiennes confirment que Washington refuse tout amendement substantiel.
La Russie évoque en off la possibilité d’une abstention technique (ce qui revient à laisser passer).
L’A3+ publie un bref communiqué mentionnant le “risque de crise humanitaire étendue au Darfour”.
Aucun membre du Conseil ne soutient publiquement Alger sur le Sahara.

Les Américains veulent un vote avant le trente-et-un octobre, vingt-trois heures cinquante-neuf, pour éviter l’effet “glissement d’agenda”.

​Quand un retard dit tout

On ne retarde pas un vote qu’on sent neutre.
On retarde un vote qu’on sait perdu.

Dans cette mini-guerre des horloges, Alger ne gagne pas du temps : elle retarde l’inévitable. Quelques heures, quelques virgules, quelques phrases-éléments de langage.

Rien qui puisse changer le fond : l’ONU inscrit désormais la solution marocaine dans son logiciel diplomatique.

Et parfois, en diplomatie, qui gagne les mots gagne l’Histoire.

Pour Alger : il ne reste que la narration

Face à un texte verrouillé :

Gagner douze heures
Réduire l’effet “jour J”
Claquer une phrase en conférence de presse
Reconforter le Polisario
Gérer l’opinion interne

C’est une opération communicationnelle, pas stratégique.

Pour Rabat : un momentum historique

Ce qui se dessine :

Quatorze votes pour
Une abstention (Russie)
Algérie contre ou absente
Ce score, dans l’histoire du dossier, aura une valeur politique irréversible.





Jeudi 30 Octobre 2025

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