Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a défendu son vaccin. Il a affirmé qu'il n'engendrait aucun “risque aggravé” de caillot sanguin, en réaction à la suspension de l’utilisation du vaccin par précaution dans plusieurs pays européens.

Sur "une analyse de données de sûreté portant sur plus de 10 millions de cas enregistrés, nous n'avons vu aucune preuve de risque aggravé d'embolie pulmonaire ou de thrombose", c’est ce qu’a précisé le laboratoire dans un communiqué.

Le vaccin aurait peut-être même un effet protecteur : les chiffres sur les embolies pulmonaires et les thromboses sont en fait beaucoup plus faibles chez les personnes vaccinées comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble, selon la même source.

Le Danemark, l'Islande, la Bulgarie et la Norvège ont annoncé avoir suspendu les injections du vaccin AstraZeneca par "précaution". De son côté, l'OMS n’est pas inquiète. Elle a déclaré qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" ce vaccin car aucun lien avec la formation de caillots sanguins n'a été prouvé.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, "les avantages du vaccin continuent de l'emporter sur ses risques et le vaccin peut continuer à être administré pendant que l'enquête sur les cas de thromboembolies est en cours".