Cette décision marque un tournant dans le paysage bancaire du royaume, promettant d'insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur financier national.

Bakhti, fort d'une expérience de plus de deux décennies au sein des plus grandes institutions financières mondiales, apporte avec lui un réseau international et une expertise précieuse. "Le Maroc est prêt pour une banque d'affaires de calibre mondial, ancrée localement mais avec une vision globale," déclare-t-il dans un communiqué exclusif.

Cette initiative intervient dans un contexte de croissance économique soutenue au Maroc, avec un PIB en hausse de 3,2% en 2024 selon la Banque Mondiale. Le pays, déjà hub financier régional, cherche à renforcer sa position sur la scène internationale. La nouvelle banque de Bakhti pourrait jouer un rôle crucial dans l'attraction d'investissements étrangers et le développement de partenariats stratégiques.

Cette nouvelle institution pourrait catalyser le développement de start-ups marocaines en leur offrant un accès facilité aux capitaux et à l'expertise financière. De plus, cette initiative pourrait créer un effet d'émulation, incitant d'autres talents marocains de la diaspora à revenir investir au pays.

Comparativement, ce mouvement rappelle le retour au Liban de Riad Salamé dans les années 90, qui a marqué une nouvelle ère pour la Banque du Liban. Cependant, le contexte marocain, plus stable et en pleine croissance, offre des perspectives encore plus prometteuses.

La réussite de ce projet dépendra de la capacité de Bakhti à naviguer entre les exigences réglementaires locales et les standards internationaux, tout en répondant aux besoins spécifiques du marché marocain.