Le pire est à craindre !

"On est en train de voir une évolution très rapide d'émergence de pathogènes", met en garde la directrice de l'Institut Pasteur Yasmine Belkaid, mercredi 22 janvier sur franceinfo.
Les insectes vecteurs de maladies s'adaptent, des animaux potentiellement porteurs de maladies sont chassés de leur milieu par la déforestation, pointe Yasmine Belkaid.
"Si on regarde l'évolution des virus et des pathogènes au travers des 10, 20 ou 30 dernières années, il y a une accélération", explique-t-elle. Elle constate également une accélération des épidémies sur la même période.
Cette évolution est due au "chaos écologique" formé par le dérèglement climatique et la déforestation, assure-t-elle. "Les changements climatiques vont changer comment les insectes vecteurs qui transmettent ces pathogènes peuvent évoluer et changer d'environnement.
Par exemple, les moustiques aussi sont en train de transmettre de façon accélérée des virus", explique Yasmine Belkaid. Pour preuve, des cas de dengue en métropole
Quant à la déforestation, elle entraîne des déplacements des populations d'animaux potentiellement porteurs de maladies transmissibles à l'homme : "On est en train d'imposer des évolutions de pathogènes au niveau de leur localisation, mais aussi de leur pathogenèse", résume-t-elle.
Et on peut déjà constater les résultats de ce phénomène, par exemple, "cette année, il y a eu beaucoup plus de moustiques à Paris, on a eu des cas de dengue en France" métropolitaine, rappelle notamment la directrice de l'Institut Pasteur.
Pour rappel, dans son 8e rapport sur l'impact du changement climatique sur la santé, "The Lancet" pointe des records inquiétants et en même temps une recrudescence des maladies chroniques, des chaleurs extrêmes, et des pénuries.
Pour preuve, des cas de dengue en métropole comme confirmé par la directrice de l'Institut français Pasteur.
Alors, le pire est-il à venir avec le dérèglement climatique et ses conséquences sanitaires et autres épidémies qui menacent?
Hafid Fassi Fihri avec Franceinfo
Les insectes vecteurs de maladies s'adaptent, des animaux potentiellement porteurs de maladies sont chassés de leur milieu par la déforestation, pointe Yasmine Belkaid.
"Si on regarde l'évolution des virus et des pathogènes au travers des 10, 20 ou 30 dernières années, il y a une accélération", explique-t-elle. Elle constate également une accélération des épidémies sur la même période.
Cette évolution est due au "chaos écologique" formé par le dérèglement climatique et la déforestation, assure-t-elle. "Les changements climatiques vont changer comment les insectes vecteurs qui transmettent ces pathogènes peuvent évoluer et changer d'environnement.
Par exemple, les moustiques aussi sont en train de transmettre de façon accélérée des virus", explique Yasmine Belkaid. Pour preuve, des cas de dengue en métropole
Quant à la déforestation, elle entraîne des déplacements des populations d'animaux potentiellement porteurs de maladies transmissibles à l'homme : "On est en train d'imposer des évolutions de pathogènes au niveau de leur localisation, mais aussi de leur pathogenèse", résume-t-elle.
Et on peut déjà constater les résultats de ce phénomène, par exemple, "cette année, il y a eu beaucoup plus de moustiques à Paris, on a eu des cas de dengue en France" métropolitaine, rappelle notamment la directrice de l'Institut Pasteur.
Pour rappel, dans son 8e rapport sur l'impact du changement climatique sur la santé, "The Lancet" pointe des records inquiétants et en même temps une recrudescence des maladies chroniques, des chaleurs extrêmes, et des pénuries.
Pour preuve, des cas de dengue en métropole comme confirmé par la directrice de l'Institut français Pasteur.
Alors, le pire est-il à venir avec le dérèglement climatique et ses conséquences sanitaires et autres épidémies qui menacent?
Hafid Fassi Fihri avec Franceinfo