A lire ou à écouter en podcast :

un indice de masse corporelle élevé
l’âge (plus élevé aussi)
le niveau d’infection au covid-19
Lorsque nous parlons, toussons, éternuons... nous produisons un flux d’air rapide qui vient des voies respiratoires supérieures et expirons des gouttelettes respiratoires. "La ruée de l'air sur la fine couche de mucus qui tapisse les voies respiratoires peut briser la surface du mucus en petites gouttelettes de la même manière que les vents forts provoquent la rupture et la pulvérisation à la surface de l'océan" expliquent les chercheurs.
Leur étude a permis de déterminer qu’un nombre plus important de particules étaient expirées à mesure que l’infection avance mais aussi par les personnes obèses ou âgées. "Mais bien que nos résultats montrent que les jeunes et les personnes avec un IMC normal ont tendance à générer beaucoup moins de gouttelettes que les plus âgés et les personnes obèses, ils montrent également que chacun d'entre nous, lorsqu'il est infecté par le covid-19, peut courir le risque de produire un grand nombre de gouttelettes respiratoires".
Source : Exhaled aerosol increases with COVID-19 infection, age, and obesity, PNAS, février 2021
Supers contaminateurs : qui sont-ils ?
Les scientifiques ont observé que les risques de contamination variaient beaucoup d’une personne à une autre, et que "80% des transmissions secondaires peuvent avoir été causées par une petite fraction d’individus infectieux".
Ils affirment également que tous les cas symptomatiques ne sont pas forcément contagieux, comme cela a déjà pu être démontré lors de l’apparition de précédents virus.
Les super contaminateurs pourraient représenter environ 10% des personnes infectés, selon ces travaux.
Source : https://www.femmeactuelle.fr/