Les principales priorités à l'heure actuelle sont doubles: premièrement, réutiliser des agents pharmacologiques déjà approuvés et développer de nouvelles thérapies pour réduire la morbidité et la mortalité associée à la propagation constante du virus. Deuxièmement, la communauté scientifique et pharmaceutique dans son ensemble a été chargée du développement, des tests, et la production de vaccin sûr et efficace en tant que solution à plus long terme pour limiter la propagation et la récidive dans la population.
L’ensemble de la population est susceptible de contracter la maladie Covid-19. Toutefois, les facteurs de risque déjà identifiés dans la population générale restent ceux le plus souvent associés à un risque de forme sévère chez les patients atteints de maladies auto-immunes et auto-inflammatoires :
Il faut savoir que les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires et qui prennent des corticoïdes au long cours sont plus fragiles vis-à-vis du virus SARS-CoV-2.
D’autres traitements de fond (comme le rituximab, le cyclophosphamide, l’azathioprine, le mycophénolate mofétil…) réduisent les défenses immunitaires et pourraient contribuer à rendre plus fragile ces individus vis-à-vis du virus SARS-CoV-2.
A noter que les traitements de fond les plus fréquemment utilisés comme les anti-TNF, les anti-interleukines-6 le méthotrexate ne semblent pas s’accompagner d’un sur-rique d’infection sévère à SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les vaccins stimulent le système immunitaire inné, induisant un « signal d’alerte » et l’expression de certaines cytokines.
Les cytokines et les interférons pro-inflammatoires ainsi présents dans l’environnement sont propices au recrutement et à l’activation adéquate des cellules immunitaires, et à l’acquisition de la mémoire immunitaire.
Il existe une hypothèse selon laquelle cette réponse inflammatoire pourrait être délétère chez certains individus ayant un terrain les prédisposant aux réactions inflammatoires, voire aux maladies auto-immunes ; à ce jour, ce risque n’est que théorique et cela n’a jamais été observé avec aucun vaccin.
Certes, actuellement, nous avons peu de données sur les vaccinations de personnes atteintes de maladies auto-immunes inflammatoires puisqu’elles n’étaient pas inclus dans les essais cliniques.
Cependant, il faut tenir compte des considérations plus générales sur ces maladies. En effet, ces personnes sont plus à risque de développer des formes sévères de Covid-19 en cas de contamination et donc il serait judicieux de proposer la vaccination à ces personnes, il n’y aurait pas plus de risque, à priori, de complications liées à cet acte que dans la population générale et ceci doit être réaliser sous surveillance médicale.
L’ensemble de la population est susceptible de contracter la maladie Covid-19. Toutefois, les facteurs de risque déjà identifiés dans la population générale restent ceux le plus souvent associés à un risque de forme sévère chez les patients atteints de maladies auto-immunes et auto-inflammatoires :
• l’âge au-delà de 65 ans
• l’obésité
• le diabète non équilibré/compliqué
• les antécédents : d’HTA, d’AVC, de maladie coronaire, d’insuffisance cardiaque, de cirrhose, de pathologie chronique respiratoire, d’insuffisance rénale, de cancer sous traitement, de splénectomie, de drépanocytose.
• Les femmes enceintes au 3ème trimestre de grossesse.
Il faut savoir que les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires et qui prennent des corticoïdes au long cours sont plus fragiles vis-à-vis du virus SARS-CoV-2.
D’autres traitements de fond (comme le rituximab, le cyclophosphamide, l’azathioprine, le mycophénolate mofétil…) réduisent les défenses immunitaires et pourraient contribuer à rendre plus fragile ces individus vis-à-vis du virus SARS-CoV-2.
A noter que les traitements de fond les plus fréquemment utilisés comme les anti-TNF, les anti-interleukines-6 le méthotrexate ne semblent pas s’accompagner d’un sur-rique d’infection sévère à SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les vaccins stimulent le système immunitaire inné, induisant un « signal d’alerte » et l’expression de certaines cytokines.
Les cytokines et les interférons pro-inflammatoires ainsi présents dans l’environnement sont propices au recrutement et à l’activation adéquate des cellules immunitaires, et à l’acquisition de la mémoire immunitaire.
Il existe une hypothèse selon laquelle cette réponse inflammatoire pourrait être délétère chez certains individus ayant un terrain les prédisposant aux réactions inflammatoires, voire aux maladies auto-immunes ; à ce jour, ce risque n’est que théorique et cela n’a jamais été observé avec aucun vaccin.
Certes, actuellement, nous avons peu de données sur les vaccinations de personnes atteintes de maladies auto-immunes inflammatoires puisqu’elles n’étaient pas inclus dans les essais cliniques.
Cependant, il faut tenir compte des considérations plus générales sur ces maladies. En effet, ces personnes sont plus à risque de développer des formes sévères de Covid-19 en cas de contamination et donc il serait judicieux de proposer la vaccination à ces personnes, il n’y aurait pas plus de risque, à priori, de complications liées à cet acte que dans la population générale et ceci doit être réaliser sous surveillance médicale.
Sanaa EDDIRY
Docteur en Physiopathologie
Chargé de recherche - Infinity - Institut Toulousain des Maladies Infectieuses et Inflammatoires
Coordinatrice de recherche - Hôpital des enfants - Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse