Entre deux tremblements de terre et une pénurie de donneurs, le Japon ne rigole plus avec ses stocks de sang.

La population vieillit, les jeunes préfèrent liker sur TikTok plutôt que tendre le bras, et les hôpitaux galèrent à suivre.

Du coup, les scientifiques japonais se sont dit : "Pourquoi ne pas fabriquer le sang ?" Et non, ce n’est pas le pitch d’un anime dystopique, c’est bien ce qui se passe à la fac de médecine de Nara, à Kashihara.

Le professeur Hiromi Sakai et son équipe ont décidé de transformer des poches de sang périmé en hémoglobine recyclée, encapsulée dans une membrane artificielle qui mime les globules rouges. Ça sent le miracle de la médecine… ou le début d’un film de zombies.

Le sang version 2.0 de Sakai passe enfin en phase test sur de vrais cobayes humains (volontaires, on rassure).

Entre 100 et 400 ml du précieux liquide synthétique seront injectés dans des corps tout frais pour voir s’il sait vraiment livrer de l’oxygène comme un Uber Eats cellulaire.

Mais le Pr Sakai n’est pas seul dans la cour des apprentis vampires : à Tokyo, le Pr Komatsu encapsule, lui, l’hémoglobine dans des molécules d’albumine.

Résultat ? Une version "light" du sang, compatible avec tous les groupes, stockable jusqu’à deux ans, et dispo sans prise de rendez-vous chez le médecin. La question : ça buzz ou ça saigne ?

Le Japon est peut-être à deux doigts de réussir ce que même Dracula n’aurait pas osé rêver : du sang artificiel, safe, qui se conserve deux ans, et qui pourrait un jour être dispo comme une boîte de conserve en pharmacie.

La médecine prend un virage futuriste, et on n’a même pas eu besoin de Elon Musk pour ça.

Alors oui, c’est bizarre, un peu flippant et carrément insolite. Mais demain, si tu te plantes en scooter ou que ta grand-mère fait une chute, c’est peut-être ce sang synthétique qui lui sauvera la mise.

Comme quoi, dans la vie, même un vieux sang moisi peut finir par faire le buzz.