Le 20 mars 2025, l’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI), en partenariat avec l’Alliance des Ingénieurs, l’Alliance des Médecins et la Fondation Konrad Adenauer Stiftung, organisera un Ftour-Débat à Casablanca. Cet événement réunira experts, responsables politiques et professionnels du secteur autour d’un sujet stratégique : « L’économie de la santé au Maroc : entre durabilité et opportunités ». L’objectif sera d’examiner les défis et les perspectives du système de santé marocain à l’aune de la généralisation de la couverture sanitaire universelle (CSU).
Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a engagé une réforme ambitieuse pour garantir un accès universel aux soins. Toutefois, la mise en place de la CSU soulève de nombreuses interrogations quant à sa viabilité financière, son organisation et son impact économique.
Les discussions porteront notamment sur quatre enjeux majeurs :
Les défis des infrastructures et des ressources humaines
L’un des sujets clés du débat portera sur la disparité territoriale en matière de soins. Alors que les grandes villes bénéficient d’infrastructures modernes, de nombreuses zones rurales restent sous-équipées. Pour y remédier, des solutions comme la télémédecine et la e-santé seront explorées.
Le capital humain sera également au centre des discussions. Le Maroc fait face à un exode de ses professionnels de santé vers des pays offrant de meilleures conditions de travail. Les participants examineront des pistes pour améliorer l’attractivité du secteur médical marocain et fidéliser les talents.
Assurer la soutenabilité financière de la couverture sanitaire universelle
Le financement de la CSU représente un défi de taille. Aujourd’hui, le secteur de la santé représente environ 6 % du PIB marocain, un taux inférieur aux 10 % des pays développés. Lors de la conférence, plusieurs pistes seront évoquées pour garantir un équilibre financier :
L’expérience du Covid-19 a mis en évidence la dépendance du Maroc aux importations de produits médicaux. Aujourd’hui, le Royaume cherche à renforcer sa production locale de médicaments, de dispositifs médicaux et de vaccins. L’enjeu est double :
Un événement clé pour l’avenir du système de santé marocain
À travers cette conférence, l’AEI et ses partenaires espèrent favoriser un débat constructif et formuler des recommandations pour améliorer la durabilité du système de santé marocain. Parmi les solutions qui pourraient être proposées :
En somme, cet événement s’annonce comme un moment fort de réflexion stratégique sur l’avenir du secteur de la santé au Maroc. Les discussions et recommandations qui en émergeront pourront contribuer à faire de la santé un véritable moteur de développement économique et social.
Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a engagé une réforme ambitieuse pour garantir un accès universel aux soins. Toutefois, la mise en place de la CSU soulève de nombreuses interrogations quant à sa viabilité financière, son organisation et son impact économique.
Les discussions porteront notamment sur quatre enjeux majeurs :
- Le financement du système : La CSU est actuellement financée jusqu’en 2026, mais la croissance des besoins nécessitera une réflexion sur la pérennisation des ressources.
- L’amélioration de l’offre de soins : La construction d’infrastructures, le déploiement de la télémédecine et une meilleure répartition géographique des services de santé seront au cœur des débats.
- Une gouvernance plus efficace : La conférence abordera les moyens d’assurer un équilibre entre secteurs public et privé, ainsi que le rôle du tiers secteur (fondations, ONG).
- L’essor de l’industrie pharmaceutique : La souveraineté sanitaire passera par un renforcement de la production locale de médicaments et d’équipements médicaux.
Les défis des infrastructures et des ressources humaines
L’un des sujets clés du débat portera sur la disparité territoriale en matière de soins. Alors que les grandes villes bénéficient d’infrastructures modernes, de nombreuses zones rurales restent sous-équipées. Pour y remédier, des solutions comme la télémédecine et la e-santé seront explorées.
Le capital humain sera également au centre des discussions. Le Maroc fait face à un exode de ses professionnels de santé vers des pays offrant de meilleures conditions de travail. Les participants examineront des pistes pour améliorer l’attractivité du secteur médical marocain et fidéliser les talents.
Assurer la soutenabilité financière de la couverture sanitaire universelle
Le financement de la CSU représente un défi de taille. Aujourd’hui, le secteur de la santé représente environ 6 % du PIB marocain, un taux inférieur aux 10 % des pays développés. Lors de la conférence, plusieurs pistes seront évoquées pour garantir un équilibre financier :
- Renforcer la prévention afin de limiter les dépenses liées aux maladies chroniques.
- Encourager le secteur privé à investir davantage dans les infrastructures médicales.
- Développer des modèles d’assurance innovants et diversifier les sources de financement.
L’expérience du Covid-19 a mis en évidence la dépendance du Maroc aux importations de produits médicaux. Aujourd’hui, le Royaume cherche à renforcer sa production locale de médicaments, de dispositifs médicaux et de vaccins. L’enjeu est double :
- Garantir une autonomie sanitaire pour mieux répondre aux crises futures.
- Positionner le Maroc comme un acteur clé de la santé en Afrique.
Un événement clé pour l’avenir du système de santé marocain
À travers cette conférence, l’AEI et ses partenaires espèrent favoriser un débat constructif et formuler des recommandations pour améliorer la durabilité du système de santé marocain. Parmi les solutions qui pourraient être proposées :
- Accélérer le déploiement de la e-santé.
- Mettre en place des incitations pour retenir les professionnels de santé.
- Encourager les investissements privés dans les infrastructures médicales.
- Renforcer la régulation pour garantir un accès équitable aux soins.
En somme, cet événement s’annonce comme un moment fort de réflexion stratégique sur l’avenir du secteur de la santé au Maroc. Les discussions et recommandations qui en émergeront pourront contribuer à faire de la santé un véritable moteur de développement économique et social.