Une profession très consommatrice de ressources
Les cabinets dentaires utilisent chaque jour des centaines de produits à usage unique : gants, masques, serviettes, aiguilles, plateaux, canules, etc. La stérilisation, les radiographies et l’aspiration chirurgicale consomment également beaucoup d’eau et d’énergie. À cela s’ajoute l’usage de matériaux non biodégradables (amalgames, composites), de produits chimiques (désinfectants, solvants) et la production de déchets biomédicaux complexes à traiter.
Or, une grande partie de ces consommables n’est pas recyclée, faute d’un système organisé ou par crainte de compromettre les normes d’hygiène. Le résultat ? Une profession médicalement indispensable, mais écologiquement gourmande.
Les premiers pas vers une dentisterie plus verte
Face à cette réalité, de plus en plus de praticiens s’engagent dans des gestes simples mais efficaces : réduction des impressions papier, passage au dossier médical numérique, choix de fournisseurs locaux, tri des déchets non biomédicaux, éclairage LED, robinets à capteurs pour économiser l’eau, etc.
Certaines cliniques investissent dans des autoclaves basse consommation, dans des systèmes d’aspiration secs ou dans des radiographies numériques pour éliminer les bains chimiques. Les fabricants, de leur côté, développent des gammes de produits à base de matériaux biosourcés ou compostables.
Au Maroc, ce mouvement en est encore à ses balbutiements. Pourtant, avec un accompagnement institutionnel — incitations fiscales, label éco-cabinet, programmes de sensibilisation — il pourrait connaître un essor rapide. D’autant que les jeunes générations de praticiens sont particulièrement sensibles à ces enjeux.
Freins et paradoxes à dépasser
Adopter une démarche écoresponsable ne va pas de soi. Le surcoût initial des équipements “verts” ou le manque d’offre locale freinent les conversions. Le respect des normes sanitaires impose aussi des précautions qui rendent difficile l’abandon de certains plastiques à usage unique. Il y a donc un équilibre à trouver entre sécurité du patient, confort du praticien… et protection de la planète.
Mais cette transition est aussi une opportunité pour le secteur : celle d’innover, communiquer autrement et fidéliser une patientèle de plus en plus éco-consciente. Car aujourd’hui, choisir un dentiste, c’est aussi parfois choisir une éthique.
Or, une grande partie de ces consommables n’est pas recyclée, faute d’un système organisé ou par crainte de compromettre les normes d’hygiène. Le résultat ? Une profession médicalement indispensable, mais écologiquement gourmande.
Les premiers pas vers une dentisterie plus verte
Face à cette réalité, de plus en plus de praticiens s’engagent dans des gestes simples mais efficaces : réduction des impressions papier, passage au dossier médical numérique, choix de fournisseurs locaux, tri des déchets non biomédicaux, éclairage LED, robinets à capteurs pour économiser l’eau, etc.
Certaines cliniques investissent dans des autoclaves basse consommation, dans des systèmes d’aspiration secs ou dans des radiographies numériques pour éliminer les bains chimiques. Les fabricants, de leur côté, développent des gammes de produits à base de matériaux biosourcés ou compostables.
Au Maroc, ce mouvement en est encore à ses balbutiements. Pourtant, avec un accompagnement institutionnel — incitations fiscales, label éco-cabinet, programmes de sensibilisation — il pourrait connaître un essor rapide. D’autant que les jeunes générations de praticiens sont particulièrement sensibles à ces enjeux.
Freins et paradoxes à dépasser
Adopter une démarche écoresponsable ne va pas de soi. Le surcoût initial des équipements “verts” ou le manque d’offre locale freinent les conversions. Le respect des normes sanitaires impose aussi des précautions qui rendent difficile l’abandon de certains plastiques à usage unique. Il y a donc un équilibre à trouver entre sécurité du patient, confort du praticien… et protection de la planète.
Mais cette transition est aussi une opportunité pour le secteur : celle d’innover, communiquer autrement et fidéliser une patientèle de plus en plus éco-consciente. Car aujourd’hui, choisir un dentiste, c’est aussi parfois choisir une éthique.
Le recyclage des amalgames dentaires, un enjeu méconnu
Saviez-vous que les anciens amalgames dentaires contiennent du mercure, un métal lourd toxique pour l’environnement ? En Europe et en Amérique du Nord, des séparateurs d’amalgame sont désormais obligatoires dans les cabinets pour éviter le rejet de mercure dans les eaux usées.
Au Maroc, très peu de structures sont encore équipées de tels systèmes. Une meilleure régulation et une filière de recyclage spécialisée seraient nécessaires pour limiter l’impact de ces matériaux sur la nature. Une question à creuser dans les cursus universitaires et les normes sanitaires à venir.