La FNAPEM s’élève contre l’intervention des associations dans le recrutement des éducateurs et éducatrices du préscolaire, dénonçant une gestion opaque et instable.

Qualifiant ce cycle de « vital », elle appelle le ministère de tutelle à assumer directement ses responsabilités dans le développement, la généralisation et la qualité de ce niveau d’enseignement, garantissant ainsi la stabilité professionnelle du personnel éducatif et une meilleure prise en charge des enfants.

Face à la recrudescence des actes de violence en milieu scolaire, la FNAPEM adopte une position ferme. Elle condamne toutes les formes de violence – quelle qu’en soit la source – et appelle à un durcissement des sanctions disciplinaires à l’encontre des auteurs. La Fédération réclame également l'intégration explicite de ces mesures dans les règlements intérieurs des établissements scolaires.

Pour lutter efficacement contre ce fléau, elle recommande une série d’actions :
 

• Conférences de sensibilisation organisées par ses antennes régionales
• Renforcement des liens entre familles et établissements scolaires
• Prise en charge psychologique et sociale des cas signalés
• Réactivation de la vie scolaire et des clubs éducatifs

Abordant l’émergence de l’intelligence artificielle dans le secteur éducatif, la FNAPEM appelle à une approche proactive et encadrée, fondée sur la formation continue des enseignants et cadres administratifs.

Elle plaide aussi pour le renforcement de la cybersécurité afin de garantir une utilisation saine et bénéfique de ces technologies, tout en préservant les valeurs nationales et religieuses. À cet égard, elle encourage l’adoption des recommandations issues de la Conférence de Paris sur l’IA, tenue en février dernier.

Dans la perspective de la rentrée 2025/2026, la Fédération insiste sur l’importance de lancer tôt les opérations d’inscription, de réinscription et d’orientation, dès la publication des résultats définitifs des élèves.

Elle recommande également l’adoption de grilles horaires claires incluant les heures de soutien et les activités éducatives, à considérer comme une composante intégrale du volume hebdomadaire des élèves.

La FNAPEM dénonce la marchandisation croissante des préparations aux concours post-bac, constatant une prolifération de publicités émanant de centres privés pratiquant des tarifs jugés excessifs. Elle alerte contre une surcharge financière inutile pour les familles déjà éprouvées par les exigences des concours.

Elle rappelle l’existence de plateformes numériques gratuites et efficaces, capables d’accompagner les bacheliers dans leur préparation, et appelle à promouvoir ces alternatives équitables.

Enfin, la Fédération demande au ministère de l’Éducation nationale de coordonner avec celui de l’Enseignement supérieur afin de créer une plateforme numérique nationale qui permettrait d’orienter les bacheliers vers les établissements d’enseignement supérieur selon le mérite et les préférences exprimées, à partir des données déjà disponibles sur Massar.

L’objectif : plus de transparence, d’efficacité et d’équité.