Peut-on conduire la politique étrangère d’une grande puissance avec une mentalité de boutiquier ? C’est la question que l’on ne peut s’empêcher de se poser suite aux déclarations du président américain, Donald Trump, relatifs à la bande de Gaza.
Ce dernier a déclaré, en recevant à Washington le chef du gouvernement israélien et criminel de guerre recherché par la Cour pénale internationale, Benjamin Netanyahou, que les Etats-Unis avaient pour projet de « prendre le contrôle » de la bande de Gaza, de se l’approprier et de la reconstruire pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen Orient ».
Le sort des habitants palestiniens de la bande de Gaza, dans l’esprit brumeux de Donald Trump, serait leur déplacement vers des pays arabes, qu’il n’a pas, toutefois, désigné.
L’on sait, cependant, déjà que l’Egypte et la Jordanie, que Trump avait appelé à accueillir les Palestiniens de Gaza sur leur territoire, contre compensations financières, ont catégoriquement rejeté cette proposition. Et que Trump est décidé à user de pressions pour les y forcer.
L’Arabie saoudite, pourtant peu suspecte d’anti-américanisme, s’est clairement prononcée, également, contre le déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza.
Ce dernier a déclaré, en recevant à Washington le chef du gouvernement israélien et criminel de guerre recherché par la Cour pénale internationale, Benjamin Netanyahou, que les Etats-Unis avaient pour projet de « prendre le contrôle » de la bande de Gaza, de se l’approprier et de la reconstruire pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen Orient ».
Le sort des habitants palestiniens de la bande de Gaza, dans l’esprit brumeux de Donald Trump, serait leur déplacement vers des pays arabes, qu’il n’a pas, toutefois, désigné.
L’on sait, cependant, déjà que l’Egypte et la Jordanie, que Trump avait appelé à accueillir les Palestiniens de Gaza sur leur territoire, contre compensations financières, ont catégoriquement rejeté cette proposition. Et que Trump est décidé à user de pressions pour les y forcer.
L’Arabie saoudite, pourtant peu suspecte d’anti-américanisme, s’est clairement prononcée, également, contre le déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza.
Des antécédents historiques
Si la précédente administration Biden avait réussi à se faire détester par les populations du monde arabe, en raison de son appui énergique au massacre perpétré par l’armée israélienne sur les habitants palestiniens de la bande de Gaza, l’actuelle administration Trump se démène activement pour faire pire.
Le chef de la première puissance mondiale, en déclin avéré il est vrai, peut-il ignorer que le déplacement forcé des populations en temps de guerre est expressément interdit par les Conventions de Genève de 1949, dont les Etats-Unis et Israël sont pourtant signataires ?
De toute évidence, Trump, le promoteur immobilier, a pris le pas sur Trump, le chef d’Etat, bavant sur les milliards de dollars de profit que peut générer la construction d’une « Riviera » sur les terres volées aux habitants de Gaza.
Des facteurs personnels et historiques peuvent également expliquer la manière de réfléchir du président américain. Il est le descendant de familles de migrants allemands (du côté paternel) et écossais (du côté maternel) qui se sont installés sur les terres volées aux Amérindiens, également déplacés de force vers des « réserves ».
Les Etats-Unis ont, par ailleurs, pris possession de la Louisiane et de l’Alaska en les achetant, pour 15 millions de dollars à la France de Napoléon Bonaparte, en 1803, en ce qui concerne la première, et pour 7,2 millions de dollars à la Russie du Tsar Alexandre II, en 1867, relativement au dernier.
Nul besoin de préciser que ni la Louisiane ne faisait partie du territoire historique des Français, ni l'Alaska de celui des Russes.
Le chef de la première puissance mondiale, en déclin avéré il est vrai, peut-il ignorer que le déplacement forcé des populations en temps de guerre est expressément interdit par les Conventions de Genève de 1949, dont les Etats-Unis et Israël sont pourtant signataires ?
De toute évidence, Trump, le promoteur immobilier, a pris le pas sur Trump, le chef d’Etat, bavant sur les milliards de dollars de profit que peut générer la construction d’une « Riviera » sur les terres volées aux habitants de Gaza.
Des facteurs personnels et historiques peuvent également expliquer la manière de réfléchir du président américain. Il est le descendant de familles de migrants allemands (du côté paternel) et écossais (du côté maternel) qui se sont installés sur les terres volées aux Amérindiens, également déplacés de force vers des « réserves ».
Les Etats-Unis ont, par ailleurs, pris possession de la Louisiane et de l’Alaska en les achetant, pour 15 millions de dollars à la France de Napoléon Bonaparte, en 1803, en ce qui concerne la première, et pour 7,2 millions de dollars à la Russie du Tsar Alexandre II, en 1867, relativement au dernier.
Nul besoin de préciser que ni la Louisiane ne faisait partie du territoire historique des Français, ni l'Alaska de celui des Russes.
Politicien et inculte
Il est difficile de faire comprendre à un homme politique américain, dont le pays, arraché de force à ses populations autochtones et n’ayant pas plus de deux siècles et demi d’Histoire, de culture purement matérialiste qui plus est, que les Palestiniens, peuple enraciné sur son territoire depuis plusieurs millénaires, ne conçoivent même pas de céder leur pays pour aller s’installer ailleurs, même s’ils pouvaient mieux y vivre.
Mais peut-être est-ce l’occasion pour certains dirigeants et pseudo-intellectuels arabes de se rendre compte qu’aux yeux des dirigeants américains, qu’ils soient démocrates ou républicains, ils ne valent pas plus que des objets, des marchandises échangeables et cessibles à souhait.
Pour les sionistes, tous les Arabes, quel que soit le statut social, ne sont même pas considérés comme des êtres humains, seul l’intérêt de les manipuler leur vaut quelques sourires hypocrites.
Mais peut-être est-ce l’occasion pour certains dirigeants et pseudo-intellectuels arabes de se rendre compte qu’aux yeux des dirigeants américains, qu’ils soient démocrates ou républicains, ils ne valent pas plus que des objets, des marchandises échangeables et cessibles à souhait.
Pour les sionistes, tous les Arabes, quel que soit le statut social, ne sont même pas considérés comme des êtres humains, seul l’intérêt de les manipuler leur vaut quelques sourires hypocrites.