Quand le Maroc éclaire l’Espagne :
Cette capacité de réponse rapide est le fruit de trois décennies de coopération entre le Maroc et l’Espagne, matérialisée par deux interconnexions électriques de 400 kV, d’une capacité totale de 1 400 mégawatts. Younes Maamar, ancien directeur général de l’Office national de l’électricité du Maroc (ONEE), souligne que cette architecture collaborative a permis de stabiliser le réseau espagnol pendant la panne. La montée en puissance des centrales thermiques marocaines, ainsi que l’optimisation des capacités hydroélectriques, ont été essentielles pour ce soutien.
Ce soutien énergétique réciproque n’est pas nouveau. Historiquement, l’Espagne a souvent aidé le Maroc à stabiliser son propre réseau. Cette fois, c'est Rabat qui a joué un rôle crucial, une action saluée par le président espagnol Pedro Sánchez, qui a remercié le Maroc pour sa solidarité.
Cet incident souligne également l'importance d'une intégration énergétique régionale. Le Maroc ne se contente pas d’être un fournisseur d’électricité ; il aspire à devenir un acteur clé sur le marché énergétique européen et africain. Le Royaume a récemment lancé des projets ambitieux, notamment la création de son premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au port de Nador West Med, dans le but de diversifier ses sources d'approvisionnement et de sécuriser son réseau.
À long terme, le Maroc envisage une interconnexion avec la France et un mégaprojet de gazoduc avec le Nigeria, renforçant ainsi sa position stratégique. Younes Maamar résume cette philosophie en affirmant que l'indépendance énergétique ne repose pas sur l'autosuffisance, mais sur la diversification et l'intégration régionale.
Le Maroc investit également massivement dans les énergies renouvelables. Entre 2011 et 2021, le pays a validé quatre projets ; depuis, ce chiffre a explosé à 56, illustrant les ambitions vertes du Royaume. La remise en service de la centrale solaire Noor III à Ouarzazate, qui fournit de l’électricité à plus d’un million de Marocains, en est un exemple frappant.
En somme, l’épisode du 28 avril 2025 met en lumière non seulement la résilience du Maroc face aux crises énergétiques, mais également sa vision audacieuse pour l'avenir, tournée vers une coopération régionale structurée et durable.
Ce soutien énergétique réciproque n’est pas nouveau. Historiquement, l’Espagne a souvent aidé le Maroc à stabiliser son propre réseau. Cette fois, c'est Rabat qui a joué un rôle crucial, une action saluée par le président espagnol Pedro Sánchez, qui a remercié le Maroc pour sa solidarité.
Cet incident souligne également l'importance d'une intégration énergétique régionale. Le Maroc ne se contente pas d’être un fournisseur d’électricité ; il aspire à devenir un acteur clé sur le marché énergétique européen et africain. Le Royaume a récemment lancé des projets ambitieux, notamment la création de son premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au port de Nador West Med, dans le but de diversifier ses sources d'approvisionnement et de sécuriser son réseau.
À long terme, le Maroc envisage une interconnexion avec la France et un mégaprojet de gazoduc avec le Nigeria, renforçant ainsi sa position stratégique. Younes Maamar résume cette philosophie en affirmant que l'indépendance énergétique ne repose pas sur l'autosuffisance, mais sur la diversification et l'intégration régionale.
Le Maroc investit également massivement dans les énergies renouvelables. Entre 2011 et 2021, le pays a validé quatre projets ; depuis, ce chiffre a explosé à 56, illustrant les ambitions vertes du Royaume. La remise en service de la centrale solaire Noor III à Ouarzazate, qui fournit de l’électricité à plus d’un million de Marocains, en est un exemple frappant.
En somme, l’épisode du 28 avril 2025 met en lumière non seulement la résilience du Maroc face aux crises énergétiques, mais également sa vision audacieuse pour l'avenir, tournée vers une coopération régionale structurée et durable.












L'accueil




















