Le ministère tranche : plus de flexibilité pour les candidats
Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports vient d’annoncer une mesure très attendue : dès la session du 22 novembre 2025, les candidats âgés de jusqu’à 35 ans pourront participer au concours national de recrutement des enseignants.
Cette réforme, publiée dans la presse nationale, marque un tournant dans la politique de recrutement. Elle répond à une demande récurrente des jeunes diplômés qui dénonçaient depuis des années la barrière des 30 ans jugée "trop restrictive".
Désormais, les titulaires d’une licence en sciences de l’éducation, d’une licence fondamentale ou professionnelle, ou encore d’un diplôme équivalent reconnu, auront accès à la fonction publique dans l’enseignement, selon les dispositions du décret n°2.12.90 du 30 avril 2012.
Un recrutement massif : 19.000 postes à pourvoir
Le ministère a confirmé que 19.000 postes seront ouverts cette année pour répondre aux besoins croissants du système éducatif.
La répartition se fera entre les cycles :
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3.383 postes pour les professeurs du primaire,
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12.926 postes pour le secondaire collégial,
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2.691 postes pour le secondaire qualifiant.
Le dépôt des candidatures sera ouvert du 30 octobre au 13 novembre 2025 via la plateforme électronique officielle.
Une présélection des dossiers est prévue du 15 au 17 novembre, suivie par la publication des listes des candidats retenus le 17 novembre. Les épreuves écrites auront lieu le 22 novembre, et les orales du 2 au 11 décembre 2025.
Les candidats admis entameront leur formation initiale dans les CRMEF dès le 22 décembre 2025, avant d’être affectés dans les établissements publics après un examen final de qualification pédagogique.
Soulagement et espoir dans la jeunesse diplômée
Cette décision a suscité une vague de réactions positives sur les réseaux sociaux. De nombreux jeunes y voient une « deuxième chance » après avoir raté de peu les anciennes conditions d’âge.
Plusieurs associations professionnelles saluent aussi une réforme jugée « réaliste et humaine », capable de réconcilier les jeunes diplômés avec le métier d’enseignant.
Pour le ministre, cet assouplissement vise à attirer les profils les plus motivés, quelle que soit leur situation professionnelle actuelle.
Reste à voir si cette ouverture sera suivie d’une modernisation du système de formation et d’une meilleure gestion des affectations régionales.
Et maintenant ?
Prochaine étape : voir si le nombre de candidats explose lors du concours de novembre et si cette mesure contribuera réellement à renforcer le système éducatif marocain.












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