Une réforme majeure
À partir de 2025, le préscolaire ne sera plus un monde à part : il sera intégré pleinement dans le cycle primaire.
Cette décision historique vise à offrir une continuité pédagogique solide dès les premières années scolaires. Voici ce qu’il faut savoir, vite fait bien fait.
Quoi de neuf ?
Objectif : harmoniser l’enseignement du préscolaire et du primaire, notamment en renforçant le suivi pédagogique et en imposant une inscription obligatoire dès 4 ans.
Ce chantier se déploie sur tout le territoire national, dans les écoles publiques formelles et informelles.
Déroulé des faits : la réforme en marche
La grande nouveauté, c’est l’inclusion du préscolaire dans la plateforme nationale “Massar”, déjà utilisée pour suivre les élèves du primaire et du secondaire.
Avant, c’était deux mondes séparés. Maintenant, chaque enfant sera suivi dès le préscolaire, avec un cadre pédagogique unifié et des guides pour les enseignants.
Le ministère a aussi intégré les données d’infrastructures dans la base GRESA et centralisé les profils des enseignants via le système ESISE. En plus, la mesure oblige les écoles à inscrire tous les enfants dès 4 ans, un vrai pas vers l’accès universel à l’éducation.
Chaque année, une évaluation des acquis en première année primaire mesure l’impact réel du préscolaire. Cette évaluation est un vrai baromètre pour ajuster la réforme au fil des années.
Pourquoi c’est important ?
Parce que le préscolaire est la base de tout. Le ministère veut que chaque enfant, qu’il soit en milieu urbain ou rural, ait les mêmes chances de réussir sa scolarité.
Cette réforme permet de gommer les ruptures pédagogiques entre les cycles et d’éviter les “chocs” quand les petits passent du préscolaire au primaire.
À long terme, c’est aussi un coup de boost pour toute la société marocaine, en renforçant les compétences dès le départ et en donnant un cadre plus sérieux à ce qui était parfois un enseignement très éclaté.
À suivre…
Cette réforme structurante est loin d’être terminée. Les prochaines étapes seront l’adaptation des programmes, la formation continue des enseignants, et surtout, le suivi des résultats. Le ministère a promis une communication régulière sur les avancées.
Les jeunes parents marocains, les enseignants et tous les acteurs de l’éducation ont intérêt à rester attentifs. Cette intégration pourrait bien redessiner l’avenir scolaire de toute une génération.