Lundi 2 juillet 2025, port de Casablanca. Un groupe de journalistes marocains monte à bord du voilier russe « Kruzenshtern » pour une visite guidée organisée par la Maison Russe de Rabat. A l’accueil, le commandant de bord, Michael Eremchenko, et le directeur du Centre russe pour la science et la culture, également appelé Maison Russe, Alexander Sen.
Le bâtiment, un voilier à quatre mâts de 114 m de long et 14 m de large, avec un tirant d’eau de 6,8 m, destiné à la formation pratique des marins de la marine marchande, est tout aussi impressionnant que chargé d’histoire.
Il a été construit dans le chantier naval de Bremerhaven, en Allemagne, mis à l’eau le 24 juin 1926, et fut d’abord baptisé le « Padua ». Il a servi au transport de marchandises depuis Hambourg, son premier port d’attache, d’abord vers le Chili, en moins de 90 jours, ensuite vers l’Australie, en un temps record de 67 jours pour les navires du même genre de l’époque, et se distinguait déjà par sa célérité.
Ses 34 voiles hissées constituent une surface de pas moins de 3728 m2, ce qui lui permet de cingler à une vitesse de plus de 17 nœuds.
Le bâtiment, un voilier à quatre mâts de 114 m de long et 14 m de large, avec un tirant d’eau de 6,8 m, destiné à la formation pratique des marins de la marine marchande, est tout aussi impressionnant que chargé d’histoire.
Il a été construit dans le chantier naval de Bremerhaven, en Allemagne, mis à l’eau le 24 juin 1926, et fut d’abord baptisé le « Padua ». Il a servi au transport de marchandises depuis Hambourg, son premier port d’attache, d’abord vers le Chili, en moins de 90 jours, ensuite vers l’Australie, en un temps record de 67 jours pour les navires du même genre de l’époque, et se distinguait déjà par sa célérité.
Ses 34 voiles hissées constituent une surface de pas moins de 3728 m2, ce qui lui permet de cingler à une vitesse de plus de 17 nœuds.
Au gré des vents d’une époque tourmentée

Le commandant du Kruzenshtern, Michael Eremchenko, et le directeur de la Maison Russe, Alexander Sen, entourés de journalistes marocains
Le « Padua » est resté à quai à Hambourg tout le long de la seconde guerre mondiale et fut livré à l’Urss, en 1946, au titre des réparations de guerre et rebaptisé le « Kruzenshtern ».
Ironie de l’histoire, ce navire de construction allemande affichait, au moment de la visite du groupe de journalistes marocains, une banderole célébrant le 80ème anniversaire de la victoire de l’Urss sur l’Allemagne nazie.
Le voilier a, par la suite, successivement servi à la recherche océanographique et hydrographique et à la formation des élèves-officiers de la marine soviétique, avant d’être consacré à la formation des marins de la marine marchande.
Le « Kruzenshtern » a fait deux fois le tour du monde, et remporté plusieurs régates.
Le navire compte, à son bord, 200 membres d’équipage, et nécessite cinq à six d’entre eux en permanence sur le pont pour la navigation. 140 cadets y sont actuellement en formation, majoritairement russes, mais il accueille également de futures matelots étrangers, dont un marocain, en quartier libre au moment de la visite des journalistes marocains.
Des cadets d’Europe de l’Ouest pouvaient également y être formés, une opportunité qui a pris fin en l’an 2022.
Ironie de l’histoire, ce navire de construction allemande affichait, au moment de la visite du groupe de journalistes marocains, une banderole célébrant le 80ème anniversaire de la victoire de l’Urss sur l’Allemagne nazie.
Le voilier a, par la suite, successivement servi à la recherche océanographique et hydrographique et à la formation des élèves-officiers de la marine soviétique, avant d’être consacré à la formation des marins de la marine marchande.
Le « Kruzenshtern » a fait deux fois le tour du monde, et remporté plusieurs régates.
Le navire compte, à son bord, 200 membres d’équipage, et nécessite cinq à six d’entre eux en permanence sur le pont pour la navigation. 140 cadets y sont actuellement en formation, majoritairement russes, mais il accueille également de futures matelots étrangers, dont un marocain, en quartier libre au moment de la visite des journalistes marocains.
Des cadets d’Europe de l’Ouest pouvaient également y être formés, une opportunité qui a pris fin en l’an 2022.
Un marocain à bord
Selon le commandant de bord, Michael Eremchenko, rien ne vaut la navigation à la voile pour donner aux futurs marins, après leur première année de formation, la passion de la navigation en mer. Tous les métiers de la marine y sont enseignés par la pratique.
Le quatre-mâts presque centenaire, dont le port d’attache se trouve à Kaliningrad, enclave russe en mer baltique qu’il a quitté il y a plus de quatre mois, a déjà mouillé au port d’Agadir, entre le 2 et le 4 avril, en chemin vers l’Île Maurice, ou il est resté à quai à Port- Louis du 14 au 18 mai.
En chemin de retour vers Kalinigrad, le « Kruzenshtern » a d’abord fait escale à Cap Town, en Afrique du Sud, avant de jeter l’ancre au port de Casablanca.
Une occasion que le groupe de journalistes marocains n’a pas manqué pour admirer ce joyau de l’architecture naval d’un autre siècle, bien entretenu et bichonné comme tel par la Russie, à bord duquel un jeune compatriote est initié à la navigation à voile.
Le « Kruzenshtern », le dernier voilier à quatre mâts de son classe toujours en service et l’unique au monde consacré à la formation des marins civils, comporte un musée qui retrace ses nombreuses péripéties et une petite chapelle embellie de merveilleuses icônes russes.
Spasibo (merci dans la langue de Pouchkine).
Le quatre-mâts presque centenaire, dont le port d’attache se trouve à Kaliningrad, enclave russe en mer baltique qu’il a quitté il y a plus de quatre mois, a déjà mouillé au port d’Agadir, entre le 2 et le 4 avril, en chemin vers l’Île Maurice, ou il est resté à quai à Port- Louis du 14 au 18 mai.
En chemin de retour vers Kalinigrad, le « Kruzenshtern » a d’abord fait escale à Cap Town, en Afrique du Sud, avant de jeter l’ancre au port de Casablanca.
Une occasion que le groupe de journalistes marocains n’a pas manqué pour admirer ce joyau de l’architecture naval d’un autre siècle, bien entretenu et bichonné comme tel par la Russie, à bord duquel un jeune compatriote est initié à la navigation à voile.
Le « Kruzenshtern », le dernier voilier à quatre mâts de son classe toujours en service et l’unique au monde consacré à la formation des marins civils, comporte un musée qui retrace ses nombreuses péripéties et une petite chapelle embellie de merveilleuses icônes russes.
Spasibo (merci dans la langue de Pouchkine).