Une fuite préoccupante
Parmi celles-ci, 21 657 comportaient des informations sensibles, notamment les codes CVV, et 19 453 contenaient des dates d’expiration.
Le plus alarmant est que 5 523 de ces cartes sont toujours valides, exposant ainsi leurs détenteurs à un risque immédiat de fraude.
Cette découverte soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité des informations bancaires au Maroc.
Le dark web : un terrain favorable aux cybercriminels
Le dark web, véritable refuge pour les activités criminelles en ligne, devient un marché florissant pour la revente de données sensibles.
Cypherleak, qui surveille ces pratiques à l’aide d'outils d’intelligence artificielle et d’analyse humaine, met en garde contre l’utilisation frauduleuse des informations volées.
En effet, les cybercriminels peuvent utiliser ces données pour réaliser des transactions illégales, usurper des identités ou mener des attaques ciblées contre les titulaires de cartes.
Bien que les institutions financières concernées n’aient pas été nommées, l’ampleur de cette fuite souligne la vulnérabilité des systèmes de sécurité des banques marocaines.
Cela met en lumière la nécessité urgente de renforcer les protections de données pour éviter de telles fuites à l’avenir.
Conseils pratiques pour se protéger
Face à cette menace, il est essentiel que les utilisateurs adoptent des mesures de sécurité renforcées. Voici quelques recommandations :
Vérification régulière des relevés bancaires : Les titulaires de cartes doivent surveiller de près leurs comptes pour repérer toute activité suspecte, et ce, de manière régulière.
Signaler immédiatement toute anomalie : En cas de transactions douteuses, il est impératif de contacter immédiatement sa banque pour signaler l’activité suspecte et, si nécessaire, bloquer la carte.
Renforcer la sécurité des transactions en ligne : L’activation de l'authentification à deux facteurs et l’utilisation de services de protection supplémentaires, tels que des cartes bancaires virtuelles, peuvent offrir une couche de sécurité supplémentaire contre la fraude en ligne.