Le rôle des oulémas dans la consolidation de la justice et de revitaliser les valeurs religieuses et morales au service de la justice
La capitale marocaine, Rabat, a accueilli ce dimanche 9 février une rencontre de communication organisée par le Conseil supérieur des oulémas autour du projet « Plan de rationalisation de la transmission du message religieux », en présence de figures éminentes issues de divers domaines.
Dans son discours à cette occasion, Mohamed Abdennabaoui, président de la Cour de cassation et président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a mis en avant le rôle central des oulémas dans l’ancrage des principes de justice.
Il a souligné que « la justice a toujours été historiquement liée aux oulémas, qui ont établi ses règles et classifié ses principes ».
Et d’ajouter : « Les juges les plus justes et les plus sages ont souvent été des jurisconsultes, à l’instar de Chourayh Ibn Al-Harith Al-Kindi, Abou Youssef Yaacoub Ibn Ibrahim et le cadi Sahnoun Ibn Saïd At-Tanoukhi ».
Abdennabaoui a insisté sur l'importance de raviver les valeurs religieuses et éthiques pour garantir une justice efficace. Il a expliqué que « les justiciables doivent présenter leurs doléances avec sincérité, sans exagération ni amplification, tandis que les juges doivent faire preuve d’intégrité et d’impartialité dans leurs décisions ».
Il a également mis l’accent sur le rôle des experts, notaires, adouls et avocats dans la consolidation des valeurs de justice, affirmant :
« Plus ces acteurs adhèrent aux principes religieux et aux valeurs morales, plus leurs avis seront proches de la vérité ».
Il a ajouté que « l’établissement de la justice nécessite de mobiliser les valeurs religieuses et morales, en particulier face aux défis de notre époque ».
Le procureur général du roi a souligné que le Maroc se distingue en tant que société islamique dont la référence demeure immuable dans le Livre de Dieu et la Sunna de Son Prophète. Il a déclaré à cet égard :
« Nous avons la chance, dans notre pays, d’être une société islamique dont la référence est le Livre de Dieu et la Sunna du meilleur des hommes. Le Marocain y revient toujours, quelle que soit la distance imposée par les circonstances de la vie… Nous sommes un peuple attaché aux valeurs de l’islam, et même si elles peuvent parfois s’éloigner de nos esprits, nous avons besoin de ceux qui nous les rappellent. Cette nécessité de rappel devient encore plus pressante face aux tentations de la vie moderne et aux contraintes du quotidien. »
Le rôle des prédicateurs et des oulémas dans l’établissement de la justice
Abdennabaoui a également mis en exergue l'importance du rôle des oulémas et des prêcheurs dans la sensibilisation et la promotion d’un comportement éthique au sein de la société. Il a insisté sur le fait que « le Maroc regorge d’éminents oulémas, imams et prédicateurs qui œuvrent à orienter les citoyens vers les valeurs de l’islam tolérant ».
Il a ajouté :
« Leur contribution à la prévention des injustices peut être décisive, que ce soit à travers les prêches du vendredi, les cours de prêche ou même via les réseaux sociaux. »
Selon lui, le discours religieux doit s’adresser à tous les acteurs du système judiciaire, affirmant :
« Les oulémas doivent s’adresser aux juges en leur rappelant les commandements de Dieu et de Son Prophète, comme mentionné dans le verset : "Ô vous qui avez cru ! Soyez stricts dans votre devoir envers Allah, et soyez des témoins équitables" (Al-Maïda, 8). »
Dans ce contexte, il a exhorté les oulémas à encourager les citoyens à témoigner en toute vérité, soulignant que « l’attachement aux principes islamiques dans le témoignage et les contrats contribue à l’établissement de la justice, comme le stipule le verset : "Ne cachez pas le témoignage, car celui qui le cache a un cœur pécheur" (Al-Baqara, 283). »
Le rôle des oulémas dans la lutte contre les contenus nuisibles
Le discours d’Abdennabaoui ne s’est pas limité à l’aspect judiciaire, il a également abordé le rôle des oulémas dans la lutte contre les phénomènes criminels et la prolifération des contenus numériques destructeurs.
Il a souligné que « les crimes menaçant la sécurité sociétale, tels que la propagation de la drogue et les agressions, peuvent être atténués grâce à la sensibilisation religieuse ».
Il a également insisté sur la nécessité de combattre les contenus qui banalisent la futilité et portent atteinte aux valeurs morales, expliquant que « la loi seule ne suffit pas à contrer ces phénomènes. Le discours des oulémas peut avoir un impact sur les consciences et inciter les individus à revoir leurs comportements ».
Abdennabaoui a conclu son intervention en affirmant que « la réalisation d’un développement humain durable exige une convergence entre le message des oulémas et celui du système judiciaire, afin d’ancrer la sécurité et la justice au sein de la société ». Il a souligné que « la revitalisation des valeurs morales et religieuses restera un pilier fondamental dans la construction d’une société juste ».
Dans son discours à cette occasion, Mohamed Abdennabaoui, président de la Cour de cassation et président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a mis en avant le rôle central des oulémas dans l’ancrage des principes de justice.
Il a souligné que « la justice a toujours été historiquement liée aux oulémas, qui ont établi ses règles et classifié ses principes ».
Et d’ajouter : « Les juges les plus justes et les plus sages ont souvent été des jurisconsultes, à l’instar de Chourayh Ibn Al-Harith Al-Kindi, Abou Youssef Yaacoub Ibn Ibrahim et le cadi Sahnoun Ibn Saïd At-Tanoukhi ».
Abdennabaoui a insisté sur l'importance de raviver les valeurs religieuses et éthiques pour garantir une justice efficace. Il a expliqué que « les justiciables doivent présenter leurs doléances avec sincérité, sans exagération ni amplification, tandis que les juges doivent faire preuve d’intégrité et d’impartialité dans leurs décisions ».
Il a également mis l’accent sur le rôle des experts, notaires, adouls et avocats dans la consolidation des valeurs de justice, affirmant :
« Plus ces acteurs adhèrent aux principes religieux et aux valeurs morales, plus leurs avis seront proches de la vérité ».
Il a ajouté que « l’établissement de la justice nécessite de mobiliser les valeurs religieuses et morales, en particulier face aux défis de notre époque ».
Le procureur général du roi a souligné que le Maroc se distingue en tant que société islamique dont la référence demeure immuable dans le Livre de Dieu et la Sunna de Son Prophète. Il a déclaré à cet égard :
« Nous avons la chance, dans notre pays, d’être une société islamique dont la référence est le Livre de Dieu et la Sunna du meilleur des hommes. Le Marocain y revient toujours, quelle que soit la distance imposée par les circonstances de la vie… Nous sommes un peuple attaché aux valeurs de l’islam, et même si elles peuvent parfois s’éloigner de nos esprits, nous avons besoin de ceux qui nous les rappellent. Cette nécessité de rappel devient encore plus pressante face aux tentations de la vie moderne et aux contraintes du quotidien. »
Le rôle des prédicateurs et des oulémas dans l’établissement de la justice
Abdennabaoui a également mis en exergue l'importance du rôle des oulémas et des prêcheurs dans la sensibilisation et la promotion d’un comportement éthique au sein de la société. Il a insisté sur le fait que « le Maroc regorge d’éminents oulémas, imams et prédicateurs qui œuvrent à orienter les citoyens vers les valeurs de l’islam tolérant ».
Il a ajouté :
« Leur contribution à la prévention des injustices peut être décisive, que ce soit à travers les prêches du vendredi, les cours de prêche ou même via les réseaux sociaux. »
Selon lui, le discours religieux doit s’adresser à tous les acteurs du système judiciaire, affirmant :
« Les oulémas doivent s’adresser aux juges en leur rappelant les commandements de Dieu et de Son Prophète, comme mentionné dans le verset : "Ô vous qui avez cru ! Soyez stricts dans votre devoir envers Allah, et soyez des témoins équitables" (Al-Maïda, 8). »
Dans ce contexte, il a exhorté les oulémas à encourager les citoyens à témoigner en toute vérité, soulignant que « l’attachement aux principes islamiques dans le témoignage et les contrats contribue à l’établissement de la justice, comme le stipule le verset : "Ne cachez pas le témoignage, car celui qui le cache a un cœur pécheur" (Al-Baqara, 283). »
Le rôle des oulémas dans la lutte contre les contenus nuisibles
Le discours d’Abdennabaoui ne s’est pas limité à l’aspect judiciaire, il a également abordé le rôle des oulémas dans la lutte contre les phénomènes criminels et la prolifération des contenus numériques destructeurs.
Il a souligné que « les crimes menaçant la sécurité sociétale, tels que la propagation de la drogue et les agressions, peuvent être atténués grâce à la sensibilisation religieuse ».
Il a également insisté sur la nécessité de combattre les contenus qui banalisent la futilité et portent atteinte aux valeurs morales, expliquant que « la loi seule ne suffit pas à contrer ces phénomènes. Le discours des oulémas peut avoir un impact sur les consciences et inciter les individus à revoir leurs comportements ».
Abdennabaoui a conclu son intervention en affirmant que « la réalisation d’un développement humain durable exige une convergence entre le message des oulémas et celui du système judiciaire, afin d’ancrer la sécurité et la justice au sein de la société ». Il a souligné que « la revitalisation des valeurs morales et religieuses restera un pilier fondamental dans la construction d’une société juste ».