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Nizar Baraka réunit sa famille politique : Que leurs a-t-il dit ?

Nous avons besoin d’une ingénierie de la confiance et le cap est bien fixé dans la rigueur, la cohésion et l'enracinement


Rédigé par La Rédaction le Dimanche 18 Mai 2025

Rabat, 17 mai 2025 — C’est dans une ambiance mêlant solennité et mobilisation que Nizar Baraka, Secrétaire général du parti, a pris la parole lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil national. Dans la salle, les figures clés de la commission exécutive, les représentants régionaux et les militants chevronnés étaient au rendez-vous, conscients qu’il ne s’agissait pas d’une réunion de routine, mais d’un moment charnière pour la formation.



Dès les premiers mots, Baraka a insisté sur la régularité statutaire et l’esprit de continuité institutionnelle instauré depuis le 18e Congrès. Ce conseil, a-t-il rappelé, est « un temps fort de démocratie interne », une « instance stratégique où le collectif prend le pas sur l’individuel ». À ses yeux, ce Conseil national est plus qu’une instance de validation : c’est le cœur battant de l’intelligence politique du mouvement.

Le message implicite est clair : alors que le paysage partisan traverse une période de brouillage et d’usure, le parti entend démontrer sa capacité à rester discipliné, enraciné et porteur d’une vision à long terme. L’allocution d’ouverture a pris des allures de déclaration de méthode : entre fidélité aux principes fondateurs et adaptation aux mutations rapides du pays et du monde.

En convoquant les « valeurs égalitaires de la pensée istiqlalienne » et la nécessité de « faire converger la pensée et l’action », Nizar Baraka a posé les jalons d’un discours structuré : bilan, projection, et clarification de la ligne politique dans un moment d’incertitude nationale et internationale.

​Sahara marocain : Baraka appelle à la vigilance diplomatique et à l’unité intérieure

Dans son discours devant les membres du Conseil national, Nizar Baraka a rapidement abordé ce qu’il considère comme l’enjeu fondamental de l’année politique : la consolidation définitive de l’intégrité territoriale du Royaume. « Nous vivons un tournant stratégique », a-t-il lancé avec gravité, évoquant « un moment d’accélération diplomatique que le Maroc doit savoir transformer en victoire historique. »

Saluant la clairvoyance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le secrétaire général a rappelé que la question du Sahara n’est plus un dossier parmi d’autres, mais « la grille à travers laquelle le Royaume redéfinit ses amitiés, ses alliances et ses priorités sur la scène internationale. » La reconnaissance croissante du plan d’autonomie par des puissances comme les États-Unis, la France ou l’Espagne, et l’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla sont, selon lui, les signes d’une « bascule irréversible ».

Mais Baraka n’a pas cédé à l’euphorie. Il a mis en garde contre « la tentation du relâchement » et appelé à renforcer la cohésion nationale et la mobilisation diplomatique populaire. Dans cette optique, il a rappelé l’urgence de concrétiser la plateforme politique commune annoncée à Laâyoune pour structurer une diplomatie partisane, territoriale et citoyenne. Une manière pour le PI de rappeler que la défense du territoire national dépasse les clivages, et nécessite une « synergie totale entre les institutions, les partis et la société. »

Baraka a également insisté sur l’impératif de « préparer dès maintenant les provinces du Sud à la mise en œuvre du futur régime d’autonomie sous souveraineté marocaine ». Pour cela, il appelle à une régionalisation pleinement appliquée, dotée de véritables compétences, et à une administration déconcentrée réellement transférée.

Cette section du discours avait des accents de mobilisation nationale. On y lisait la volonté de renforcer les lignes arrière, d’anticiper les prochaines batailles diplomatiques — notamment au Conseil de sécurité — et d’ancrer définitivement le Sahara dans le présent et l’avenir du Royaume.

​Un monde en mutation, un Maroc à repositionner

Dans la continuité de son intervention, Nizar Baraka a tenu à replacer l’action nationale dans un contexte mondial mouvant. « Le monde entre dans une nouvelle ère, celle de l’après-mondialisation classique », a-t-il affirmé, observant une redistribution des équilibres économiques dominée par la rivalité entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne. Une situation qu’il considère à la fois comme un défi et une opportunité pour le Royaume.

Selon lui, le Maroc doit impérativement capitaliser sur son positionnement stratégique, sa stabilité politique et la diversité de ses partenariats pour se hisser au rang de puissance régionale émergente. « Nous ne sommes plus un pays observateur. Nous avons le devoir d’être un acteur à part entière dans les nouvelles chaînes de valeur mondiales », a-t-il martelé.

Le chef istiqlalien a ensuite mis en avant trois projets majeurs comme preuves de l’engagement du Royaume dans cette dynamique de repositionnement stratégique :

Le gazoduc Maroc-Nigéria, présenté comme un « pont énergétique africain » et un levier de co-développement Sud-Sud.

L’initiative atlantique, qui vise à donner aux pays du Sahel un accès structurant à l’océan grâce aux infrastructures marocaines.

Le cadre de coopération entre les États africains riverains de l’Atlantique, pour valoriser conjointement leurs richesses naturelles et humaines.

Ces chantiers, portés par la vision royale, placent le Maroc au cœur des flux énergétiques, logistiques et diplomatiques du XXIe siècle. Mais au-delà des grands projets, Baraka a aussi salué des avancées plus immédiates, comme la baisse du prix des hydrocarbures, qui allège la facture énergétique et améliore le pouvoir d’achat des citoyens.

Il a insisté sur la nécessité d’accompagner ces mutations par une gouvernance agile et une économie adaptée aux métiers d’avenir : hydrogène vert, batteries électriques, mobilité décarbonée, industries de transition. Pour Baraka, le Maroc a aujourd’hui les cartes en main pour « devenir un hub économique africain crédible, durable et compétitif ».

​Justice sociale : un parti d’action face à l’urgence des besoins

Après avoir dressé le tableau géopolitique global, Nizar Baraka est revenu à ce qu’il appelle « la réalité concrète du quotidien des Marocains » : le pouvoir d’achat, la couverture sociale, le logement et la fiscalité. À l’écouter, le Parti de l’Istiqlal n’est pas un simple acteur institutionnel de la majorité, mais un véritable vecteur d’équité sociale au sein du gouvernement.

Baraka a tenu à rappeler que les engagements ne sont pas restés lettre morte. « Ce que nous avons promis, nous avons commencé à le faire », a-t-il insisté, chiffres à l’appui :

Douze millions de Marocains bénéficient désormais d’aides sociales directes, notamment les familles en situation de vulnérabilité.

Les titulaires de la carte Ramed, les indépendants et les personnes en situation de handicap accèdent à la même couverture santé que les salariés du privé et du public.

Plus de 25 000 foyers ont déjà bénéficié d’un soutien direct à l’acquisition de leur logement, pour un montant total dépassant les 3,8 milliards de dirhams.

Une réforme fiscale a été lancée pour mieux répartir l’effort : les PME voient leur impôt réduit à 20 %, tandis que les grandes entreprises et les banques sont mises davantage à contribution.

Au-delà des annonces, Baraka a voulu insister sur la logique politique qui sous-tend ces choix : « L’État social n’est pas un slogan. C’est une réponse structurante à une société qui doute, s’inquiète, et exige un meilleur partage des efforts. »

Le leader istiqlalien a également évoqué la revalorisation du pouvoir d’achat à travers le dialogue social. Des augmentations salariales ont été décidées pour les fonctionnaires, les médecins, les enseignants, et les retraités. Le salaire minimum a été revu à la hausse, tout comme le seuil d’exonération fiscale. Et malgré les contraintes budgétaires, « c’est près de 46 milliards de dirhams qui seront mobilisés d’ici 2027 pour répondre à cette priorité. »

Ce passage du discours a été accueilli avec gravité dans la salle. Baraka n’a pas cherché à enjoliver la réalité, mais à montrer que le PI agit de l’intérieur du gouvernement pour faire vivre une certaine idée de la justice sociale équilibrée, fidèle à son socle historique.

​Emploi des jeunes : un engagement chiffré, une méthode progressive

Enchaînant sur les enjeux sociaux, Nizar Baraka a mis l’accent sur ce qu’il qualifie de « ligne de fracture décisive » pour l’avenir du Maroc : l’emploi. Un sujet brûlant, d’autant plus sensible qu’il concerne une jeunesse souvent tentée par le décrochage ou l’émigration.

Avec lucidité, il reconnaît la difficulté du chantier mais rappelle que le gouvernement, soutenu par le Parti de l’Istiqlal, ne s’est pas contenté de promesses. Un objectif clair est désormais affiché : 1,45 million d’emplois à créer d’ici 2030, avec pour horizon un taux de chômage ramené à 9 %.

Pour y parvenir, une stratégie à plusieurs leviers a été activée :

D’abord par l’investissement public massif, avec 340 milliards de dirhams prévus en 2025 pour les grandes infrastructures : autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports, équipements sportifs... autant de chantiers générateurs d’emplois directs et indirects.

Ensuite, par l’appui au secteur privé, notamment à travers la mise en œuvre du nouveau Pacte national pour l’investissement, qui prévoit des primes ciblées pour les entreprises s’implantant dans les zones défavorisées :

24 provinces bénéficieront d’un bonus de 15 %,
36 autres d’un bonus de 10 %.

Des incitations fiscales sont également prévues pour les entreprises qui embauchent dix salariés ou plus, ainsi qu’un soutien prolongé jusqu’en 2026 pour les coopératives, associations et jeunes structures : exonérations CNSS, impôt sur le revenu, taxe de formation professionnelle.

Enfin, des programmes spécifiques pour le monde rural ont été lancés, avec une attention particulière portée à l’économie non-agricole (artisanat, tourisme, services), pour contenir l’exode rural et revitaliser les campagnes.

Baraka a insisté sur la cohérence d’ensemble de la démarche : « Il ne s’agit pas seulement de créer des emplois pour des chiffres, mais de structurer des trajectoires sociales durables. » Il a également appelé à revaloriser l’apprentissage, à mieux articuler formation et marché de l’emploi, et à redonner confiance à une génération qui doute.

Le message est clair : le PI se veut le parti du travail utile, structurant et équitable, et refuse les logiques court-termistes de traitements de surface.

​Eau et climat : faire de la pénurie une bataille nationale structurante

Dans un moment où le changement climatique n’est plus un horizon lointain mais une réalité palpable, Nizar Baraka a accordé une place majeure à la gestion stratégique de l’eau. En tant que ministre de l’Équipement et de l’Eau, il parle ici en expert, mais aussi en militant du long terme. « Le Maroc n’a plus le luxe de penser l’eau comme une ressource illimitée. Nous avons franchi le seuil de l’alerte. Il nous faut désormais une politique de rupture. »

Le secrétaire général a rappelé que la crise hydrique exige une transformation structurelle du modèle de gestion, avec un double virage stratégique :

D’un côté, produire de nouvelles ressources :
Accélération de la dessalinisation de l’eau de mer pour approvisionner les villes côtières,
Réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et terrains de sport,
Construction de barrages grands et moyens, ainsi que de réseaux interbassins pour optimiser la répartition nationale.

De l’autre, réduire le gaspillage et gérer la demande :
Amélioration de la performance des réseaux de distribution,
Sensibilisation des citoyens à l’économie d’eau,
Protection des nappes phréatiques, désormais considérées comme capital stratégique pour les décennies à venir.

Les pluies récentes, tombées pendant le Ramadan, ont apporté un certain répit : le taux de remplissage des barrages a atteint 40,3 %, soit l’équivalent de 18 mois de consommation d’eau potable. Mais Baraka met en garde contre un relâchement : « Ces précipitations ne doivent pas nous faire oublier l’urgence structurelle du problème. »

Dans cette optique, il a lancé une campagne nationale baptisée “L’eau est une bénédiction”, à visée éducative, associative et communautaire. L’objectif : replacer l’eau au cœur du lien social et du pacte écologique national.

En parallèle, plus de 22 000 km de routes rurales sont en cours de réalisation pour désenclaver les territoires isolés, avec 17 000 km déjà engagés. Car pour Baraka, la transition écologique n’a de sens que si elle est socialement inclusive et géographiquement équitable.

Régionalisation : passer des promesses à la justice territoriale et à la démocratie de proximité

Dans un moment politique où les territoires réclament plus de pouvoir, plus de moyens et plus d’écoute, Nizar Baraka a lancé un appel clair : il est temps de transformer la régionalisation avancée en réalité concrète. « Il ne s’agit plus d’un chantier en devenir. C’est une urgence démocratique et une condition de réussite de l’autonomie territoriale, en particulier dans nos provinces du Sud », a-t-il affirmé avec fermeté.

Pour le secrétaire général du Parti, le découpage administratif ne suffit pas. Il faut désormais une transmission effective des compétences et des budgets depuis les ministères vers les conseils régionaux. Cela passe par l’accélération du processus de déconcentration administrative, mais aussi par un changement de culture politique : faire confiance aux élus locaux, investir dans leur formation, et leur laisser la main sur les décisions stratégiques de développement.

Dans cette perspective, Baraka a appelé à faire des régions du Sud – Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun – des laboratoires grandeur nature de l’autonomie territoriale. « C’est là que se joue la crédibilité de notre proposition d’autonomie. C’est là que doit se bâtir l’exemple marocain d’une gouvernance locale forte, responsable, et en phase avec les aspirations des citoyens. »

Mais au-delà des dispositifs institutionnels, Baraka a aussi plaidé pour une nouvelle lecture de la régionalisation : non pas comme une simple décentralisation technique, mais comme un outil de justice territoriale et de démocratie de proximité.

Dans un pays aux inégalités régionales criantes, il s’agit aussi de corriger les fractures sociales par l’action locale.

Il a également relancé l’appel à la création officielle de la plateforme politique de défense de l’intégrité territoriale, annoncée lors du rassemblement de Laâyoune. Une initiative qui, selon lui, doit regrouper partis, syndicats, société civile et élus autour d’un même objectif : faire front, de façon structurée, dans les espaces diplomatiques, parlementaires et populaires, contre les adversaires de l’unité nationale.

​Cause palestinienne : fidélité morale et engagement politique sans ambiguïté

Impossible, pour Nizar Baraka, de tenir ce discours sans évoquer le drame en cours à Gaza. Dès les premiers mots sur ce sujet, le ton se fait grave, presque solennel. Il ne s’agit pas d’un simple paragraphe ajouté par devoir diplomatique, mais d’une déclaration de fidélité historique et émotionnelle : « La Palestine n’est pas une variable d’ajustement. Elle est une constante de notre conscience nationale. »

Le secrétaire général du PI a fermement dénoncé la brutalité de l’agression israélienne contre les civils palestiniens. Il a parlé de massacres, de destruction systématique des infrastructures vitales, et de la volonté manifeste d’effacer Gaza de la carte. Face à cela, il a réaffirmé l’attachement indéfectible du parti à une solution juste, durable et conforme au droit international : la création d’un État palestinien indépendant, viable, souverain, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Baraka a ensuite rappelé une vérité politique fondamentale : la solidarité marocaine envers la Palestine n’est pas en concurrence avec celle vouée à la cause nationale du Sahara. Au contraire, les deux se nourrissent l’une l’autre. Il a cité un extrait marquant de la lettre adressée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Président Mahmoud Abbas en décembre 2020 :
« La Palestine est pour le Maroc au même rang que le Sahara. L’engagement du Royaume envers l’une ne se fera jamais au détriment de l’autre. »

Ce rappel n’est pas anodin. Il répond à certaines crispations récentes dans l’espace public marocain, où des voix critiques ont tenté d’opposer la cause saharienne et la cause palestinienne. Baraka leur répond par l’Histoire : l’Istiqlal fut le premier parti à inscrire la lutte pour la Palestine dans ses fondements, à travers la figure tutélaire d’Allal El Fassi, décédé alors qu’il plaidait la cause palestinienne en Europe de l’Est.

« Gaza ne disparaîtra pas. Elle reste et restera une part intégrante de la Palestine. Et la Palestine restera au cœur de notre identité diplomatique, populaire et émotionnelle », a-t-il martelé, sous les applaudissements nourris.

Il a terminé ce passage en appelant à la prudence dans les discours, à la rationalité dans l’émotion, et à la préservation de l’unité nationale, « que nos ennemis rêvent d’éroder en semant le doute entre nous ».

Rigueur interne, volontariat citoyen et cap électoral affirmé

En clôture de son intervention, Nizar Baraka s’est tourné vers sa propre famille politique. Ce dernier segment du discours fut consacré à ce qu’il appelle « l’ingénierie de la confiance » : celle qui se construit non dans les discours, mais dans le terrain, le maillage humain, et l’ancrage local.

Depuis le 18ᵉ Congrès, le Parti de l’Istiqlal a entrepris une remise en ordre méthodique de ses structures, à tous les échelons. Plus de 90 % des provinces ont tenu leurs conseils locaux, selon les règles statutaires. Une vaste campagne de remobilisation militante a été lancée sous le mot d’ordre : « Renforcer la démocratie, c’est moraliser la vie publique. »

Mais Baraka ne veut pas d’un appareil bureaucratique. Il veut un parti vivant, tourné vers les citoyens, et capable de catalyser les énergies sociales. C’est dans cet esprit qu’il a lancé, avec ses équipes, l’année 2025 comme "année du volontariat". Un pari audacieux : replacer le parti dans l’action de proximité par des initiatives concrètes – caravanes médicales, campagnes de nettoyage, soutien scolaire, aides sociales, actions écologiques.

Plus de 700 activités ont été menées à travers le pays, mobilisant les jeunes istiqlaliens, les organisations féminines, les syndicats affiliés, et les sections locales. Pour Baraka, cette dynamique est bien plus qu’un agenda militant : « C’est une école de leadership, une réponse à la crise de sens politique, et un lien direct avec les réalités sociales. »

Il a également souligné le rôle stratégique des inspecteurs du parti, réunis en février 2025 pour tracer les lignes d’une nouvelle architecture organisationnelle. Objectif : préparer sérieusement les prochaines échéances électorales, en assurant un ancrage équilibré dans les territoires, une féminisation accrue des responsabilités, et une montée en puissance des jeunes cadres.

Fidèle à son style, Baraka a conclu avec un message de fermeté calme à l’adresse de la majorité et de l’opposition :

« Nous ne sommes pas là pour jouer aux équilibristes. Nous sommes là pour construire, corriger, porter des idées fortes, et respecter nos engagements jusqu’au bout du mandat. »

Une manière de se positionner clairement comme force de gouvernance loyale mais exigeante, force de proposition ancrée, et force électorale prête.

Replay du discours complet e Mr Nizar Baraka SG du parti de l'Istiqlal






Dimanche 18 Mai 2025

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