Lors d’une intervention marquante à l’ONU, Omar Hilale, ambassadeur permanent du Maroc auprès des Nations Unies, a une nouvelle fois dénoncé la position de l’Algérie sur la question du Sahara marocain. Sans mâcher ses mots, il a qualifié l’approche algérienne de « schizophrénique », soulignant les incohérences flagrantes dans le discours et les actions de ce pays voisin. Cette déclaration, faite dans un contexte diplomatique tendu, a rapidement attiré l’attention des médias internationaux et des observateurs politiques.

Concrètement, Omar Hilale a pointé du doigt l’attitude paradoxale de l’Algérie, qui se présente d’un côté comme un simple observateur dans le dossier du Sahara, tout en multipliant les actions pour soutenir le Polisario, à la fois politiquement, diplomatiquement et militairement. Selon lui, cette double posture est non seulement incohérente, mais elle entrave également les efforts de la communauté internationale pour trouver une solution pacifique et durable à ce conflit. Hilale a insisté sur le fait que l’Algérie doit assumer sa responsabilité dans ce dossier, au lieu de se cacher derrière des discours ambigus.

Pour les Marocains, cette intervention est un rappel de l’importance stratégique du Sahara marocain et de la nécessité de défendre les intérêts nationaux sur la scène internationale. Elle met également en lumière le rôle actif du Maroc dans les négociations et les efforts pour une résolution pacifique, notamment à travers l’initiative marocaine d’autonomie, largement saluée comme une solution réaliste et crédible. En revanche, l’Algérie, selon Hilale, persiste dans une attitude conflictuelle qui ne fait qu’aggraver les tensions dans la région.

Du côté marocain, les réseaux sociaux ont largement applaudi la fermeté et la clarté d’Omar Hilale, qualifié de « voix forte du Maroc à l’ONU ». Les partisans de la cause nationale ont salué son courage face à une situation complexe et délicate. En Algérie, comme on pouvait s’y attendre, les propos de l’ambassadeur marocain à l'ONU ont suscité une vive colère, avec des responsables et des médias locaux dénonçant ce qu’ils considèrent comme une « attaque gratuite ». Sur le plan international, plusieurs observateurs ont noté que cette sortie d’Hilale reflète la montée des tensions entre les deux pays et l’urgence de trouver une issue à ce conflit qui dure depuis des décennies.

La question qui se pose désormais est de savoir si cette prise de position marocaine claire et directe poussera l’Algérie à revoir sa stratégie ou si, au contraire, elle renforcera encore plus les divisions. Une chose est sûre : le dossier du Sahara marocain reste au cœur des préoccupations diplomatiques dans la région.