C’est à Rome que ça se passe : le Maroc participe à la 2ème Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel. Objectif ? Promouvoir la paix et la tolérance entre les religions, à l’heure où le monde en a bien besoin.

Des représentants du Parlement marocain se sont envolés pour l’Italie afin de prendre part à ce grand rendez-vous international. Sur place, ils retrouvent des délégations venues du monde entier – chrétiens, musulmans, juifs, et même des bouddhistes – tous réunis pour discuter de coexistence, de respect et de vivre-ensemble. Au programme : ateliers, débats, et échanges d’expériences pour trouver des solutions concrètes contre la haine et les tensions religieuses.

Pour le Maroc, ce n’est pas juste un déplacement de plus sur la carte. Le Royaume, avec sa tradition de tolérance et de dialogue, veut montrer qu’il peut être un modèle dans la région. On le sait, chez nous, mosquées, synagogues et églises cohabitent souvent dans la même médina – un vrai clin d’œil à l’histoire marocaine.

À l’heure où les tensions religieuses explosent un peu partout, ce genre d’événement est plus que jamais d’actualité. Pour le Maroc, c’est aussi une occasion de rappeler son engagement pour la paix, et de renforcer ses liens avec les pays du pourtour méditerranéen. Côté image, ça envoie un message positif : le Maroc n’est pas juste un pays de soleil et de tajine, c’est aussi un acteur engagé sur la scène internationale.

Pour nous, jeunes Marocains, c’est un rappel que la tolérance fait partie de notre ADN. Surtout à une époque où les réseaux sociaux peuvent parfois attiser les divisions, montrer qu’on peut dialoguer et se comprendre, c’est clairement dans l’air du temps.

Sur X et Instagram, les commentaires sont plutôt fiers : “Le Maroc, toujours au rendez-vous pour la paix !” ou encore “On veut plus d’initiatives comme ça, chez nous aussi !”. Les responsables politiques saluent la démarche, tandis que des influenceurs rappellent que “le vrai Maroc, c’est le respect des différences”.

Dans les cafés, certains rigolent : “Et si on organisait la prochaine conférence à Fès ou Marrakech ? Au moins, il y aurait du bon thé à la menthe !”

En participant à ce sommet à Rome, le Maroc confirme sa place de leader du dialogue interreligieux. Mais la vraie question, c’est : comment faire pour que ce dialogue ne reste pas que dans les conférences, mais se vive au quotidien, dans nos quartiers, nos écoles, nos réseaux ? À méditer autour d’un café… ou d’un thé !