Les infrastructures insuffisantes et le manque de ressources humaines qualifiées sont des problématiques majeures. Ce constat alarmant appelle à une réévaluation des priorités de santé publique au Maroc. Selon le Dr. Fatima Zahra, psychiatre, "la stigmatisation des maladies mentales et l'absence de politiques publiques adaptées aggravent la situation".

Des pays comme le Portugal et la France ont récemment investi dans des réformes de la santé mentale, mettant l'accent sur la déstigmatisation et l'amélioration des soins. Le Maroc pourrait s'inspirer de ces modèles pour développer une approche plus holistique.
 

La crise de la santé mentale au Maroc nécessite une attention immédiate et des réformes structurelles. À court terme, des mesures doivent être mises en place pour améliorer les services, tandis qu'à long terme, une stratégie nationale intégrée pourrait transformer le paysage de la santé mentale dans le pays.