Quand la fast fashion dépasse les limites
On adore tous Shein… enfin, surtout notre panier "en attente de paie". Robes mignonnes, t-shirts rigolos, mini sneakers ultra stylés…
La plateforme chinoise a conquis les mamans pressées, les ados en quête de looks TikTokables et les budgets serrés.
Mais voilà que Testachats, une organisation belge de défense des consommateurs, vient de jeter un sacré pavé dans la vitrine.
Sur 25 articles Shein pour enfants testés, 10 contiennent au moins une substance chimique jugée dangereuse. Plomb, phtalates, allergènes : un vrai bingo toxique.
Et le pire ? Une paire de chaussures affiche un taux de phtalates des centaines de fois supérieur à la limite européenne. Pas très rassurant pour les petits petons.
Des substances dangereuses dans des vêtements pour enfants
Les phtalates ? Ce sont des perturbateurs endocriniens. Le plomb ? Un poison bien connu qui attaque le système nerveux.
D’autres substances trouvées dans les vêtements testés irritent la peau ou dérèglent carrément l’organisme.
Et même si certains produits respectent les normes européennes (jugées trop laxistes selon les experts), l’effet cocktail de toutes ces substances inquiète.
Ce genre d’enquête n’en est pas à son coup d’essai. En 2020 déjà, des plateformes comme Wish, Amazon ou AliExpress étaient épinglées. Shein, malgré ses bénéfices qui explosent, semble toujours jouer avec les limites.
Des achats à petits prix, mais à quel coût ?
On connaît tous quelqu’un qui ne jure que par Shein : la voisine qui reçoit un colis par semaine, la cousine qui a trouvé “le bon plan pour l’Aïd”, ou même notre petit frère qui porte un t-shirt “Made in future” au plomb.
La question, au fond, c’est pas seulement “Est-ce que Shein est dangereux ?” mais plutôt : qu’est-ce qu’on est prêt à sacrifier pour consommer vite et pas cher ?
Alors, la prochaine fois qu’on craque pour un petit jogging fluo ou des baskets à 59 dhs… peut-être qu’un petit coup d’œil à l’étiquette (et aux tests) ne ferait pas de mal.
Et pourquoi pas redonner une chance à nos artisans locaux ou aux friperies stylées ? C’est peut-être moins tendance, mais c’est sûrement moins toxique.