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Stress hydrique : le Maroc face à une crise sans précédent


Rédigé par le Mardi 11 Février 2025

Dans son rapport de janvier 2025 sur les « Perspectives économiques mondiales », la Banque mondiale a mis en lumière les défis liés à la rareté de l’eau dans les pays émergents, notamment au Maroc. Cette problématique, exacerbée par le changement climatique, menace les secteurs agricoles et industriels, piliers de l’économie marocaine.



Gestion de l’eau : des solutions urgentes pour l’avenir

Le Maroc, déjà classé parmi les pays les plus exposés au stress hydrique, fait face à une diminution inquiétante de ses ressources en eau. Selon des experts, les barrages du pays affichent des niveaux historiquement bas, tandis que les nappes phréatiques sont surexploitées.

La rareté de l’eau a des conséquences directes sur l’agriculture, un secteur qui emploie près de 35 % de la population active. Les agriculteurs, en particulier dans les zones rurales, peinent à irriguer leurs cultures, ce qui entraîne une baisse des rendements et une augmentation des prix des denrées alimentaires. Sur le plan social, cela aggrave les inégalités entre les régions, certaines étant mieux équipées que d’autres pour faire face à cette crise.

Pour atténuer cette crise, le gouvernement marocain a lancé plusieurs initiatives, notamment la construction de nouvelles stations de dessalement et la promotion de l’irrigation goutte-à-goutte. Cependant, ces mesures nécessitent des investissements massifs et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

La gestion de la rareté de l’eau est un défi mondial. Des pays comme Israël ont développé des technologies avancées pour optimiser l’utilisation de l’eau, notamment dans l’agriculture. Le Maroc pourrait s’inspirer de ces modèles pour mieux gérer ses ressources hydriques.

La rareté de l’eau est une problématique complexe qui nécessite des solutions durables et innovantes. À court terme, les efforts doivent se concentrer sur la gestion des ressources existantes, mais à long terme, une réforme structurelle est indispensable pour garantir la sécurité hydrique du pays.


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Mamoune ACHARKI
Journaliste junior passionné par l'écriture, la communication, les relations internationales et la... En savoir plus sur cet auteur
Mardi 11 Février 2025

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