Avec un parcours musical engagé qui traite de la condition féminine, Tilila libère la parole et dévoile son côté féminin avec audace et fierté. Elle y parle d’amour et d’émancipation, en insufflant une touche de ses origines françaises, espagnoles et marocaines, ainsi que de ses années passées aux États-Unis.

Beaucoup, son dernier morceau, s’impose comme un hymne audacieux à la liberté féminine et s’annonce comme un véritable banger, à l’image de ses précédents titres. Elle y explore avec finesse des thèmes identitaires, évoquant notamment, avec subtilité dans Moroccan Cinderella, la place des femmes marocaines dans une société en mouvement.

Dans Cabaret, elle dénonce l’absurdité et l’incompréhension de la guerre, tandis que Mektoubi  seul titre chanté en arabe dans l’album  exprime son immense croyance dans le destin.

Tilila n’a clairement pas dit son dernier mot : en 2026, elle prévoit un album prometteur en collaboration avec des stars reconnues à l’international.

Une voix pour les jeunes femmes marocaines
Bien plus que de simples chansons, Tilila incarne une voix forte pour représenter la jeunesse féminine marocaine et porter leur vécu. Elle fait rayonner la culture marocaine à l’international grâce à sa notoriété, mais surtout, elle lance un appel vibrant aux jeunes femmes et filles marocaines : s’émanciper, défier des traditions profondément enracinées qui les empêchent de vivre leur féminité, découvrir et aimer leur corps, leur sensualité et leur énergie féminine  sans tabous.

Dans une société encore largement conservatrice, notamment à l’égard des femmes, le véritable défi reste l’accueil de ces messages et les potentielles accusations d’occidentalisation des sociétés maghrébines, voire d’invitation à l“façade”.