Le samedi 28 juin, Pékin s’est transformée en stade futuriste.

Quatre équipes de robots humanoïdes, boostés à l’intelligence artificielle, ont disputé un tournoi de football pas comme les autres.

Pas de coach, pas de cris dans les vestiaires : ces machines étaient programmées pour se débrouiller toutes seules.

Dribble, passes, stratégies dignes de Guardiola (version CPU), coordination sans fil et même capacité à se relever après une chute. Terminator aurait kiffé.

Mais attention, tout n’était pas au top niveau. Certains robots, visiblement en manque d’huile de genou, ont dû être évacués… sur civière. Oui, tu as bien lu.

Les remplaçants humains sont toujours là pour gérer les bugs de terrain. Bref, la team IA a encore quelques crashs à corriger avant de détrôner Messi.

Derrière cette Coupe du Monde version R2-D2, on retrouve la société chinoise Booster Robotics.

Leur mission ? Faire des humanoïdes des athlètes autonomes, en mode test grandeur nature avant les Jeux mondiaux des robots humanoïdes prévus en août à Pékin.

Chaque robot était un squelette en tôle, mais aussi un cerveau codé par des équipes universitaires locales.

Chaque équipe a conçu ses propres algorithmes : reconnaissance du ballon, esquive de collision, choix tactiques, accélération en ligne droite… Autant dire qu’il y avait du geek dans l’air, et du stress côté processeurs.

Le plus fou ? Les organisateurs envisagent déjà un match entre robots et humains. Pas pour gagner hein, mais pour « instaurer la confiance du public ».

L’idée ? Un 5 contre 5 où l’humain ne se ferait pas tacler par une jambe en titane. Ça promet des scènes dignes de FIFA Street version sci-fi.

Ce tournoi, c’est à la fois fascinant et un peu flippant. Entre performance technologique et envie de show, la Chine continue de tester ses humanoïdes sur tous les terrains : après le marathon d’avril, place au foot, demain peut-être le karaté ? Ou le curling bionique ?

Et nous alors ? On mate ça sur TikTok en se demandant quand notre frigo nous mettra une clim pour notre propre bien.

Un jour, peut-être, on criera « Yallah Wydad ! » contre un onze de robots qui ne sue jamais. En attendant, profitons de ce moment où l’absurde et l’innovation s’embrassent sur une pelouse synthétique.