Une décision explosive, sur fond de guerre politique et culturelle
Coup de tonnerre dans le monde académique ! Harvard, symbole de l’excellence universitaire mondiale, se voit interdire par le gouvernement américain d’accueillir tout étudiant étranger pour l’année 2025-2026. Cette décision radicale, signée par la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, suspend immédiatement la certification SEVIS, indispensable pour le maintien des visas étudiants F et J.
La mesure cible près de 6.700 étudiants internationaux, soit 27 % des effectifs de l’université du Massachusetts. Pour Kristi Noem, Harvard aurait volontairement omis de transmettre des informations sur d’éventuelles « activités illégales » menées par des étudiants étrangers, tout en entretenant un « climat dangereux » pour les étudiants juifs dans un contexte de fortes tensions autour du conflit Israël-Gaza.
L’université, qui a déjà perdu plus de 2 milliards de dollars de subventions fédérales, dénonce une attaque politique déguisée. L’administration Trump multiplie les offensives contre les grandes universités accusées de partialité idéologique et d’inaction face à l’antisémitisme. Harvard est particulièrement visée après le scandale autour de son ex-présidente, Claudine Gay, et les manifestations pro-palestiniennes qui ont secoué le campus.
Selon l’AAUP (Association américaine des professeurs), cette décision représente un « autoritarisme flagrant » destiné à museler la liberté académique.