Marché de dupes !?
Où sont passées les 13 millions de dh alloués par le gouvernement Akhanouch à l'importation de viandes rouges !?
Même s'il a été décidé lundi 3 février d'annuler l'importation de viandes rouges congelées , il est légitime de se demander que sont devenus les 13 millions de dh !? Ont-ils été utilisés à bon escient !? S'agit -il d'un marché de dupes sous couvert d'opacité et de manque de transparence !?
Quelles que soient les motivations qui ont conduit à la suspension de l'importation de viandes congelées , le gouvernement se devait de communiquer car l'opinion publique est en principe en droit d'avoir des explications concernant cette affaire au moment où les citoyens ont dû subir ces derniers mois des hausses excessives des prix des viandes rouges ainsi qu'une flambée sans précédent des prix des moutons pour la fête du sacrifice.
Soit, mettons les choses au clair : actuellement et désormais dans notre pays, il n'est plus permis et possible de produire des viandes rouges , des œufs ou des viandes de volaille à des prix socialement soutenables puisque la qualité a un coût qui dépasse de très loin les moyens et le pouvoir d'achat des consommateurs !
D'autant plus lorsque le gouvernement soutient ouvertement beaucoup plus l'agriculture destinée à l'exportation plutôt que l'agriculture paysanne.
A ce sujet, les professionnels s'accordent à dire que les aides devraient en principe aller directement aux éleveurs de bétail et non pas à des hommes d'affaires qui s'improvisent importateurs de moutons à l'occasion de la fête du sacrifice, voire de viandes rouges pour soi-disant pallier aux pénuries , à la sécheresse et à la hausse des prix.
A cet égard, à un certain moment le ministère de l'agriculture devra en toute transparence apporter des explications concernant les subventions pour l'aide à l'alimentation du bétail qui n'ont pas été accordée à tous les éleveurs..
Décider , par ailleurs , de ne pas célébrer la fête du sacrifice cette année ne serait finalement , voire carrément , qu'une mise à mort des éleveurs !
Même s'il a été décidé lundi 3 février d'annuler l'importation de viandes rouges congelées , il est légitime de se demander que sont devenus les 13 millions de dh !? Ont-ils été utilisés à bon escient !? S'agit -il d'un marché de dupes sous couvert d'opacité et de manque de transparence !?
Quelles que soient les motivations qui ont conduit à la suspension de l'importation de viandes congelées , le gouvernement se devait de communiquer car l'opinion publique est en principe en droit d'avoir des explications concernant cette affaire au moment où les citoyens ont dû subir ces derniers mois des hausses excessives des prix des viandes rouges ainsi qu'une flambée sans précédent des prix des moutons pour la fête du sacrifice.
Soit, mettons les choses au clair : actuellement et désormais dans notre pays, il n'est plus permis et possible de produire des viandes rouges , des œufs ou des viandes de volaille à des prix socialement soutenables puisque la qualité a un coût qui dépasse de très loin les moyens et le pouvoir d'achat des consommateurs !
D'autant plus lorsque le gouvernement soutient ouvertement beaucoup plus l'agriculture destinée à l'exportation plutôt que l'agriculture paysanne.
A ce sujet, les professionnels s'accordent à dire que les aides devraient en principe aller directement aux éleveurs de bétail et non pas à des hommes d'affaires qui s'improvisent importateurs de moutons à l'occasion de la fête du sacrifice, voire de viandes rouges pour soi-disant pallier aux pénuries , à la sécheresse et à la hausse des prix.
A cet égard, à un certain moment le ministère de l'agriculture devra en toute transparence apporter des explications concernant les subventions pour l'aide à l'alimentation du bétail qui n'ont pas été accordée à tous les éleveurs..
Décider , par ailleurs , de ne pas célébrer la fête du sacrifice cette année ne serait finalement , voire carrément , qu'une mise à mort des éleveurs !
Ne nous voilons pas la face car nous sommes en train d'assister , dans l'impuissance et la résignation . à la faillite de l'agriculture paysanne face à l'agriculture destinée à l'exportation !
De la viande, mais à quel prix !?
Et parmi les questions les plus pertinentes, celles en rapport avec les aides accordées par le gouvernement pour lutter contre les effets de la sécheresse.
A ce sujet, certaines cultures comme celle de la pastèque ont carrément été interdites pour cause de consommation excessive d'eau d'irrigation alors que les fruits rouges et les avocats ont battu tous les records à l'exportation tout en consommant autant d'eau sinon plus que les pastèques.
Par ailleurs, il faut faire confiance aux institutions et plus particulièrement au ministère de l'intérieur et au Conseil de concurrence pour voir dans quelles conditions ont été octroyées les marchés en rapport avec l'importation des moutons et plus généralement des viandes rouges .
Dans un contexte de sécheresse persistante et de flambée des prix des viandes rouges, et de hausse vertigineuse des prix des intrants en raison de la guerre d'Ukraine, il faut bien préciser que le gouvernement a continué à soutenir tous azimuts les exportations agricoles tout en levant progressivement les subventions sur les matières de première nécessité, avec de plus des prix du brut anormalement élevés par rapport aux cours mondiaux du pétrole !
Une enveloppe conséquente !
Ainsi, 13 millions de dh ont été alloués par le gouvernement Akhanouch pour l'importation de viandes rouges dont aucune trace n'a encore été constatée sur les marchés locaux.
Les professionnels se demandent à juste titre si ces montants n'auraient pas dû être affectés directement dans la filière des viandes rouges, en amont de la chaîne de production , à commencer par les éleveurs qui demeurent malheureusement le maillon faible de la chaîne , pour ne pas dire carrément les dindons de la farce !
Pourquoi l'état n'a-t-il pas pris la peine d'importer lui-même des viandes rouges au lieu de confier ce marché à des hommes d'affaires qui n'ont rien avoir avec la filière !?
Comment se fait-il , par ailleurs , que la législation n'impose pas aux boucheries et autres grandes surfaces d'afficher clairement l'origine des viandes proposées !?
Et parmi les questions les plus pertinentes, celles en rapport avec les aides accordées par le gouvernement pour lutter contre les effets de la sécheresse.
A ce sujet, certaines cultures comme celle de la pastèque ont carrément été interdites pour cause de consommation excessive d'eau d'irrigation alors que les fruits rouges et les avocats ont battu tous les records à l'exportation tout en consommant autant d'eau sinon plus que les pastèques.
Par ailleurs, il faut faire confiance aux institutions et plus particulièrement au ministère de l'intérieur et au Conseil de concurrence pour voir dans quelles conditions ont été octroyées les marchés en rapport avec l'importation des moutons et plus généralement des viandes rouges .
Dans un contexte de sécheresse persistante et de flambée des prix des viandes rouges, et de hausse vertigineuse des prix des intrants en raison de la guerre d'Ukraine, il faut bien préciser que le gouvernement a continué à soutenir tous azimuts les exportations agricoles tout en levant progressivement les subventions sur les matières de première nécessité, avec de plus des prix du brut anormalement élevés par rapport aux cours mondiaux du pétrole !
Une enveloppe conséquente !
Ainsi, 13 millions de dh ont été alloués par le gouvernement Akhanouch pour l'importation de viandes rouges dont aucune trace n'a encore été constatée sur les marchés locaux.
Les professionnels se demandent à juste titre si ces montants n'auraient pas dû être affectés directement dans la filière des viandes rouges, en amont de la chaîne de production , à commencer par les éleveurs qui demeurent malheureusement le maillon faible de la chaîne , pour ne pas dire carrément les dindons de la farce !
Pourquoi l'état n'a-t-il pas pris la peine d'importer lui-même des viandes rouges au lieu de confier ce marché à des hommes d'affaires qui n'ont rien avoir avec la filière !?
Comment se fait-il , par ailleurs , que la législation n'impose pas aux boucheries et autres grandes surfaces d'afficher clairement l'origine des viandes proposées !?
Décider de ne pas célébrer la fête du sacrifice cette année ne serait finalement , voire carrément , qu'une mise à mort des éleveurs !
Avec le ramadan, les ingrédients du mécontentement.
A la veille du mois de ramadan, les spéculations vont bon train et la spéculation tout court sévit sans répit concernant le panier de la ménagère avec des aides sociales directes qui se sont évaporées, un pouvoir d'achat en perdition et en chute libre : autant d'ingrédients du mécontentement qui ne peuvent que conduire inévitablement et fatalement à des tensions sociales que le gouvernement feint d'ignorer en se réfugiant dans le déni de la réalité, l'autosatisfaction basée sur des chiffres erronés et le mépris envers les citoyens.
Pour terminer, en conclusion, qu'il y ait scandale ou non , cette enveloppe conséquente allouée à l'importation de ces viandes rouges devra certainement faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire et avant tout être passée au crible par La Cour des comptes.
Le contraire serait inadmissible et irrationnel pour un pays qui aspire à fonctionner normalement.!
HAFID FASSI FIHRI