Alors que la Coupe du monde des clubs se déroule actuellement sous des températures élevées dans plusieurs villes américaines, la FIFPro salue les efforts de la FIFA pour renforcer les mesures de rafraîchissement — notamment en facilitant l’accès à l’eau et en abaissant le seuil permettant d’imposer des pauses hydratation. Néanmoins, le syndicat déplore que la FIFA n’ait pas suivi sa recommandation de décaler les horaires de coup d’envoi durant les pics de chaleur.

D’après Vincent Gouttebarge, directeur médical de la FIFPro, six des seize villes hôtes du Mondial 2026 — notamment Atlanta, Dallas, Houston, Kansas City, Miami et Monterrey — présentent un « risque extrêmement élevé » de stress thermique pour les joueurs, malgré la présence de certains stades couverts et climatisés.

Pour limiter ces risques, la FIFPro propose d’allonger la pause de mi-temps à 20 minutes au lieu de 15, et d’instaurer des pauses rafraîchissantes toutes les 15 minutes au lieu d’une seule à la 30e minute. Elle recommande aussi d’améliorer l’ombrage des bancs et d’augmenter les espaces d’hydratation.

Le syndicat alerte que le problème pourrait être encore plus critique lors de la Coupe du monde 2030, co-organisée par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, où les températures estivales peuvent dépasser les 38°C, tandis que peu de stades disposent de climatisation.

« La chaleur aura un impact négatif non seulement sur la santé mais aussi sur la performance des joueurs », insiste Gouttebarge. Alexander Bielefeld, directeur stratégie de la FIFPro, ajoute que « malgré toutes les mesures pratiques mises en place, cela risque de ne pas suffire à l’avenir ».

Par ailleurs, ces dernières semaines, plusieurs rencontres de la Coupe du monde des clubs ont été retardées à cause d’orages, comme à Charlotte où le match Chelsea-Benfica a été interrompu près de deux heures.