Un nouvel épisode dans la tension entre Gaza et Washington
Le Hamas a répondu avec fermeté aux menaces du président américain Donald Trump, qui a récemment averti que Gaza ferait face à un "enfer" si les otages retenus par les groupes armés palestiniens n’étaient pas libérés d’ici samedi. Dans une déclaration publique ce mardi 11 février, le mouvement palestinien a qualifié ces propos de "sans valeur", affirmant qu’ils ne faisaient que compliquer davantage la situation.
Cette montée en tension intervient dans un contexte déjà explosif. Depuis plusieurs mois, Gaza est le théâtre d’une escalade de violences, marquée par des frappes israéliennes, des tirs de roquettes et un blocus économique qui étrangle la population locale. Les déclarations de Trump, loin d’apaiser les tensions, risquent d’envenimer encore davantage une situation déjà critique.
Pour le Hamas, ces menaces sont perçues comme une tentative de pression visant à affaiblir leur position. "Trump ne comprend pas la réalité sur le terrain", a déclaré un porte-parole du mouvement. "Ses paroles ne font qu’alimenter la colère et la résistance."
En outre, cette prise de position de Washington pourrait isoler encore davantage les États-Unis dans leur rôle de médiateur au Moyen-Orient. Depuis la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017, la crédibilité américaine dans la région a été largement remise en question.
Ce nouvel épisode rappelle également les tensions historiques entre Gaza et Israël, où chaque déclaration incendiaire peut avoir des répercussions immédiates sur le terrain. À court terme, les perspectives de paix semblent plus éloignées que jamais.