Un flux migratoire bien établi vers Huelva
Comme à chaque début de saison agricole, la province de Huelva, dans le sud de l’Espagne, accueille une vague de travailleuses marocaines venues prêter main-forte à la récolte des fraises.
Cette année, 3.000 ouvrières viennent d’arriver dans le cadre du programme de migration circulaire, un dispositif mis en place entre le Maroc et l’Espagne pour encadrer ce flux de main-d’œuvre.
À terme, ce sont 8.500 autres Marocaines qui devraient les rejoindre, renforçant ainsi la présence des travailleuses saisonnières dans cette région espagnole où la culture des fruits rouges est un secteur clé de l’économie locale.
Depuis plusieurs années, cette migration temporaire est devenue une réalité incontournable pour de nombreuses femmes marocaines issues de milieux défavorisés.
Munies de contrats de travail, elles quittent leur pays pour une période déterminée avant de revenir auprès de leur famille, dans un schéma qui se répète d’une saison à l’autre.
Cette année, 3.000 ouvrières viennent d’arriver dans le cadre du programme de migration circulaire, un dispositif mis en place entre le Maroc et l’Espagne pour encadrer ce flux de main-d’œuvre.
À terme, ce sont 8.500 autres Marocaines qui devraient les rejoindre, renforçant ainsi la présence des travailleuses saisonnières dans cette région espagnole où la culture des fruits rouges est un secteur clé de l’économie locale.
Depuis plusieurs années, cette migration temporaire est devenue une réalité incontournable pour de nombreuses femmes marocaines issues de milieux défavorisés.
Munies de contrats de travail, elles quittent leur pays pour une période déterminée avant de revenir auprès de leur famille, dans un schéma qui se répète d’une saison à l’autre.
Des contrats de travail renouvelables, mais une précarité persistante
Dans le cadre de l’accord entre les deux pays, les ouvrières bénéficient d’un permis de séjour et de travail temporaire d’une durée de quatre ans, leur permettant de revenir chaque saison jusqu’au 31 décembre 2027.
Ces documents leur offrent un cadre légal et limitent les risques d’irrégularité, mais ne les prémunissent pas toujours contre les conditions de travail difficiles auxquelles elles peuvent être confrontées.
Les contrats prévoient un hébergement sur place, souvent dans des logements collectifs mis à disposition par les exploitants agricoles.
Cependant, plusieurs associations ont dénoncé, au fil des années, des situations précaires, un manque d’accès aux soins médicaux et des salaires parfois inférieurs aux engagements initiaux.
Ces documents leur offrent un cadre légal et limitent les risques d’irrégularité, mais ne les prémunissent pas toujours contre les conditions de travail difficiles auxquelles elles peuvent être confrontées.
Les contrats prévoient un hébergement sur place, souvent dans des logements collectifs mis à disposition par les exploitants agricoles.
Cependant, plusieurs associations ont dénoncé, au fil des années, des situations précaires, un manque d’accès aux soins médicaux et des salaires parfois inférieurs aux engagements initiaux.
Une réunion stratégique pour renforcer la coopération
Pour encadrer et améliorer ces recrutements saisonniers, une réunion de coordination s’est tenue récemment à Tanger, réunissant des représentants des deux pays.
Côté espagnol, Celso González, directeur général des migrations, ainsi qu’Aurora Díaz Rato, consule générale d’Espagne à Tanger, et María José Rico, sous-déléguée du gouvernement espagnol à Huelva, ont pris part aux discussions.
Du côté marocain, Mohammed Nejjari, chef de la division de l’emploi des migrants, a participé aux échanges visant à optimiser la gestion de ces flux migratoires.
L’un des objectifs de cette rencontre était de garantir de meilleures conditions de travail aux saisonnières et d’assurer un suivi plus rigoureux des employeurs afin de prévenir tout abus.
Des initiatives ont été évoquées pour renforcer le rôle des organismes marocains tels que l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) dans l’accompagnement des travailleuses.
Côté espagnol, Celso González, directeur général des migrations, ainsi qu’Aurora Díaz Rato, consule générale d’Espagne à Tanger, et María José Rico, sous-déléguée du gouvernement espagnol à Huelva, ont pris part aux discussions.
Du côté marocain, Mohammed Nejjari, chef de la division de l’emploi des migrants, a participé aux échanges visant à optimiser la gestion de ces flux migratoires.
L’un des objectifs de cette rencontre était de garantir de meilleures conditions de travail aux saisonnières et d’assurer un suivi plus rigoureux des employeurs afin de prévenir tout abus.
Des initiatives ont été évoquées pour renforcer le rôle des organismes marocains tels que l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) dans l’accompagnement des travailleuses.
Un équilibre fragile entre opportunité économique et exploitation
Si ces emplois permettent à des milliers de femmes d’assurer un revenu à leur famille, la migration saisonnière vers l’Espagne n’est pas sans risques.
Certaines ouvrières, faute de contrat officiel ou par méconnaissance de leurs droits, se retrouvent dans des situations précaires. La pression de la production, les cadences de travail élevées et le logement collectif sont autant de facteurs qui rendent leur quotidien éprouvant.
Les autorités espagnoles et marocaines ont promis de renforcer les contrôles et d’améliorer la prise en charge de ces travailleuses.
Reste à savoir si les mesures mises en place suffiront à garantir une meilleure protection à ces Marocaines qui, chaque année, traversent la Méditerranée avec l’espoir d’un avenir meilleur.
Certaines ouvrières, faute de contrat officiel ou par méconnaissance de leurs droits, se retrouvent dans des situations précaires. La pression de la production, les cadences de travail élevées et le logement collectif sont autant de facteurs qui rendent leur quotidien éprouvant.
Les autorités espagnoles et marocaines ont promis de renforcer les contrôles et d’améliorer la prise en charge de ces travailleuses.
Reste à savoir si les mesures mises en place suffiront à garantir une meilleure protection à ces Marocaines qui, chaque année, traversent la Méditerranée avec l’espoir d’un avenir meilleur.