« Environ un million d'hommes ont échappé au service militaire, bien qu'ils ne soient pas à l'étranger et qu'ils ne souffrent d'aucun handicap » a déclaré, le 25 décembre, Olga Vassilevskaïa-Smagliouk, une députée de la Rada, le parlement ukrainien.
En guerre contre la Russie depuis fin février 2022, l’Ukraine aurait perdu, jusqu’à présent, plus de 43.000 soldats selon des sources britanniques, chiffre confirmé par l’état-major ukrainien.
D’après les mêmes sources, la Russie aurait perdu près de 770.000 soldats (morts, blessés, prisonniers et portés disparus) depuis le début du conflit. Ces chiffres sont, bien entendu, très hypothétiques. Les médias occidentaux qui les publient éprouvent de la peine à expliquer, dans un tel contexte, que l’armée russe continue quand même à avancer.
Au cours du seul mois de novembre, l’armée russe a, en effet, conquis plus de 700 kms2 dans le Donbass.
D’autre part, la Russie compte une population de 143.8 millions d’habitants, alors que l’Ukraine n’en compte que 37 millions, un chiffre à revoir à la baisse en raison des départs massifs, depuis le début de la guerre, vers l’étranger.
En guerre contre la Russie depuis fin février 2022, l’Ukraine aurait perdu, jusqu’à présent, plus de 43.000 soldats selon des sources britanniques, chiffre confirmé par l’état-major ukrainien.
D’après les mêmes sources, la Russie aurait perdu près de 770.000 soldats (morts, blessés, prisonniers et portés disparus) depuis le début du conflit. Ces chiffres sont, bien entendu, très hypothétiques. Les médias occidentaux qui les publient éprouvent de la peine à expliquer, dans un tel contexte, que l’armée russe continue quand même à avancer.
Au cours du seul mois de novembre, l’armée russe a, en effet, conquis plus de 700 kms2 dans le Donbass.
D’autre part, la Russie compte une population de 143.8 millions d’habitants, alors que l’Ukraine n’en compte que 37 millions, un chiffre à revoir à la baisse en raison des départs massifs, depuis le début de la guerre, vers l’étranger.
Une saignée
Selon le Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR), plus de 6 millions d’Ukrainiens sont réfugiés dans des pays d’Europe.
L’Ukraine a déjà baissé l’âge de la mobilisation de 27 à 25 ans. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui n’arrête pas de demander plus de moyens militaires et financiers pour continuer la guerre contre la Russie, s’est fait entendre dire par Washington qu’il devait plutôt baisser l’âge de la mobilisation à 18 ans.
Plusieurs vidéos, qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent des hommes se débattre pour tenter d’échapper forces de l’ordre ukrainiennes, venues les emmener de force au front.
Alors qu’il faut au moins 6 mois pour donner à un conscrit une formation basique aux maniements des armes et aux tactiques de terrain, les conscrits ukrainiens reçoivent une formation bâclée en quelques jours et sont dirigés directement vers les champs de bataille.
Il va de soi que la durée de vie des conscrits ukrainiens qui n’ont pas déserté dès leur arrivée sur le front est très courte.
L’Ukraine a déjà baissé l’âge de la mobilisation de 27 à 25 ans. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui n’arrête pas de demander plus de moyens militaires et financiers pour continuer la guerre contre la Russie, s’est fait entendre dire par Washington qu’il devait plutôt baisser l’âge de la mobilisation à 18 ans.
Plusieurs vidéos, qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent des hommes se débattre pour tenter d’échapper forces de l’ordre ukrainiennes, venues les emmener de force au front.
Alors qu’il faut au moins 6 mois pour donner à un conscrit une formation basique aux maniements des armes et aux tactiques de terrain, les conscrits ukrainiens reçoivent une formation bâclée en quelques jours et sont dirigés directement vers les champs de bataille.
Il va de soi que la durée de vie des conscrits ukrainiens qui n’ont pas déserté dès leur arrivée sur le front est très courte.
Des désertions en masse
Récemment, une brigade ukrainienne, Anne de Kyiv, a été formée, pendant 9 semaines, en France, avant d’être envoyée sur le front avec des équipements français, à savoir 128 Vab (véhicules d’avant-blindé), 18 canons Caesar, 18 blindés de reconnaissance AMX10RC et 20 lance-missiles anti-char Milan. A peine arrivée, la plupart des soldats ukrainiens a déserté.
90.000 affaires de désertion font l’objet de procès, selon le parquet ukrainien. 8.000 soldats ukrainiens ont déserté lors du seul mois de novembre.
« On voulait vivre. On n’avait pas d'expérience militaire, on était des gens ordinaires, des travailleurs, venant de villages », a déclaré à l’Afp un conscrit ukrainien de 45 ans, qui a déserté du front dans l’oblast de Lougansk.
« Etre constamment sous les bombardements abîme ton état mental. Tu deviens fou, petit à petit. Tu es en stress en permanence, un énorme stress », a expliqué de son côté un circonscrit de 29 ans, qui a déserté après avoir été blessé lors des combats pour la prise de Kherson, fin 2022. Il est retourné au combat, du fait d’un sentiment de culpabilité.
Serguiï Gnezdilov, un militaire engagé de 24 ans qui a servi pendant 5 ans, a, par contre, annoncé publiquement, en mai de l’année en cours sur les réseaux sociaux, qu’il quittait l’armée sans permission. Il a été arrêté et encours une peine de 12 ans de prison.
90.000 affaires de désertion font l’objet de procès, selon le parquet ukrainien. 8.000 soldats ukrainiens ont déserté lors du seul mois de novembre.
« On voulait vivre. On n’avait pas d'expérience militaire, on était des gens ordinaires, des travailleurs, venant de villages », a déclaré à l’Afp un conscrit ukrainien de 45 ans, qui a déserté du front dans l’oblast de Lougansk.
« Etre constamment sous les bombardements abîme ton état mental. Tu deviens fou, petit à petit. Tu es en stress en permanence, un énorme stress », a expliqué de son côté un circonscrit de 29 ans, qui a déserté après avoir été blessé lors des combats pour la prise de Kherson, fin 2022. Il est retourné au combat, du fait d’un sentiment de culpabilité.
Serguiï Gnezdilov, un militaire engagé de 24 ans qui a servi pendant 5 ans, a, par contre, annoncé publiquement, en mai de l’année en cours sur les réseaux sociaux, qu’il quittait l’armée sans permission. Il a été arrêté et encours une peine de 12 ans de prison.
Les Européens n’y croient plus
Kiev se tourne, désormais, vers ses détenus de droit commun. 6.000 prisonniers ont signé, depuis le mois de mai, des contrats de recrutement, en contrepartie d’une libération conditionnelle, selon l’agence ukrainienne Telegraf.
D’après le quotidien britannique The Guardian, citant les résultats d'un sondage effectué dans 7 pays européens par l’institut d’études YouGov, pas plus de 28% des personnes interrogées en Espagne, en Allemagne, en France et en Italie soutiennent encore la poursuite de la guerre en Ukraine.
La majorité des personnes sondées en Allemagne et en Italie se sont prononcées en faveur d’une réduction de l’aide à l’Ukraine. A peine 20% de l’ensemble du panel dans les 7 pays européens croit encore en une victoire militaire de l’Ukraine.
En Ukraine, comme dans les pays européens, les gens sont lassés de la guerre contre la Russie et de ses coûts, économiques et sociaux. Mais tant que les dirigeants de ces pays continuent de s’imaginer qu’il est possible de geler le conflit, au lieu d’y mettre définitivement fin, et de reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, au lieu de sa neutralité, comme l’exige la Russie, la guerre n’est pas prête de prendre fin et les pertes d’augmenter des deux côtés.
Jusqu’à présent, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a fait un million de morts des deux côtés. Un massacre.
D’après le quotidien britannique The Guardian, citant les résultats d'un sondage effectué dans 7 pays européens par l’institut d’études YouGov, pas plus de 28% des personnes interrogées en Espagne, en Allemagne, en France et en Italie soutiennent encore la poursuite de la guerre en Ukraine.
La majorité des personnes sondées en Allemagne et en Italie se sont prononcées en faveur d’une réduction de l’aide à l’Ukraine. A peine 20% de l’ensemble du panel dans les 7 pays européens croit encore en une victoire militaire de l’Ukraine.
En Ukraine, comme dans les pays européens, les gens sont lassés de la guerre contre la Russie et de ses coûts, économiques et sociaux. Mais tant que les dirigeants de ces pays continuent de s’imaginer qu’il est possible de geler le conflit, au lieu d’y mettre définitivement fin, et de reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, au lieu de sa neutralité, comme l’exige la Russie, la guerre n’est pas prête de prendre fin et les pertes d’augmenter des deux côtés.
Jusqu’à présent, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a fait un million de morts des deux côtés. Un massacre.