Ce rapport attribue cet écart qui, de l'avis de tout un chacun, n'est pas des moindres, à la révision des prévisions occasionnée par la contre-performance agricole et ses répercussions sur la formation du produit intérieur brut. Quoique, ce même département maintient ses prévisions inchangés au niveau des secteurs secondaire et tertiaire.
C'est dire une fois de plus l'importance de secteur primaire et ses effets d'entraînement sur le reste de l'activité marchande.
Sans évoquer les opportunités d'emploi et de revenus qu'il procure et la fixation des populations sur place qu'il permet. Ceci est un autre aspect des choses que nous aurons, assurément, l'opportunité d'aborder dans un prochain papier.
En termes de production céréalière, le même chiffre qui circulait depuis un certain temps déjà, est repris : La production en 2022 se situerait à 32 millions de qx seulement. Soit, une baisse de la valeur ajoutée agricole de 13% après une croissance exceptionnelle de 17,8 une année plus tôt.
En termes de PIB non-agricole, l'année 2022 se solderait par une croissance de 3,3 %.
Ce rapport signifie que, globalement, ce genre d'activité continuerait de s'inscrire sur une tendance haussière, mais à un rythme, moindre que celui observé en 2021, et, en partie impacté par la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc.