Un tunnel sous-marin Maroc-Espagne : une étape décisive franchie
Le projet ambitieux de tunnel sous-marin reliant le Maroc à l’Espagne avance à grands pas. Herrenknecht Iberica, filiale espagnole de l’entreprise allemande Herrenknecht, a été officiellement mandatée pour réaliser l’étude de faisabilité de cette infrastructure titanesque. Ce contrat, d’une valeur de 296.400 euros, marque une nouvelle étape dans l’histoire de ce projet qui promet de transformer les échanges entre l’Europe et l’Afrique.
Long de 38,5 kilomètres, dont 28 sous la mer, le tunnel reliera Tarifa, en Espagne, à Tanger, au Maroc. À son point le plus profond, il atteindra 475 mètres sous le niveau de la mer, faisant de lui l’un des tunnels sous-marins les plus profonds au monde, surpassant largement les 75 mètres du tunnel sous la Manche. La construction devra surmonter des obstacles majeurs : courants marins puissants, pression d’eau extrême et activité sismique dans une région tectoniquement instable.
L’étude, dont les résultats sont attendus pour juin 2025, se concentre sur les aspects techniques, environnementaux et financiers du projet. Elle explore des solutions innovantes comme des passages transversaux tous les 340 mètres, des zones de sécurité tous les 100 mètres, et un tunnel additionnel pour la maintenance. Ces mesures visent à garantir la sécurité et la durabilité de l’infrastructure.
Au-delà du défi technique, ce tunnel portera un impact économique et géopolitique significatif. Il pourrait transporter jusqu’à 12,8 millions de passagers et 13 millions de tonnes de marchandises chaque année, réduisant les temps de trajet entre Madrid et Casablanca à 5h30 seulement, contre 12 heures actuellement. Les régions de Tanger et d’Algésiras bénéficieraient d’une forte impulsion économique, consolidant leur rôle de plateformes logistiques majeures.
L’idée d’un lien fixe entre l’Europe et l’Afrique remonte à 1930. Après des décennies d’études et de reports, le projet a retrouvé une dynamique en 2023 grâce à l’amélioration des relations maroco-espagnoles et aux progrès technologiques. Si tout se déroule comme prévu, le tunnel pourrait être achevé d’ici 2030, coïncidant avec la Coupe du Monde de football co-organisée par les deux pays, concrétisant ainsi un rêve vieux de près d’un siècle.
Long de 38,5 kilomètres, dont 28 sous la mer, le tunnel reliera Tarifa, en Espagne, à Tanger, au Maroc. À son point le plus profond, il atteindra 475 mètres sous le niveau de la mer, faisant de lui l’un des tunnels sous-marins les plus profonds au monde, surpassant largement les 75 mètres du tunnel sous la Manche. La construction devra surmonter des obstacles majeurs : courants marins puissants, pression d’eau extrême et activité sismique dans une région tectoniquement instable.
L’étude, dont les résultats sont attendus pour juin 2025, se concentre sur les aspects techniques, environnementaux et financiers du projet. Elle explore des solutions innovantes comme des passages transversaux tous les 340 mètres, des zones de sécurité tous les 100 mètres, et un tunnel additionnel pour la maintenance. Ces mesures visent à garantir la sécurité et la durabilité de l’infrastructure.
Au-delà du défi technique, ce tunnel portera un impact économique et géopolitique significatif. Il pourrait transporter jusqu’à 12,8 millions de passagers et 13 millions de tonnes de marchandises chaque année, réduisant les temps de trajet entre Madrid et Casablanca à 5h30 seulement, contre 12 heures actuellement. Les régions de Tanger et d’Algésiras bénéficieraient d’une forte impulsion économique, consolidant leur rôle de plateformes logistiques majeures.
L’idée d’un lien fixe entre l’Europe et l’Afrique remonte à 1930. Après des décennies d’études et de reports, le projet a retrouvé une dynamique en 2023 grâce à l’amélioration des relations maroco-espagnoles et aux progrès technologiques. Si tout se déroule comme prévu, le tunnel pourrait être achevé d’ici 2030, coïncidant avec la Coupe du Monde de football co-organisée par les deux pays, concrétisant ainsi un rêve vieux de près d’un siècle.
Du rêve à l’action : le tunnel Maroc-Espagne face à l’urgence de 2030
Les études de faisabilité représentent une étape incontournable pour assurer la viabilité technique, environnementale et financière de ce projet ambitieux. Toutefois, si la volonté politique est essentielle pour impulser une telle initiative, elle doit impérativement s'accompagner d’un financement solide et structuré pour transformer les promesses en réalité.
À l’approche de l’échéance de 2030, marquée par la co-organisation de la Coupe du Monde par le Maroc et l’Espagne, le passage à la réalisation devient urgent. Les retards accumulés pourraient compromettre cet horizon stratégique. Il est donc crucial de mobiliser rapidement les ressources nécessaires et d’engager des travaux concrets pour que ce tunnel sous-marin, qui incarne un symbole de coopération euro-africaine, soit opérationnel à temps pour cet événement mondial.
À l’approche de l’échéance de 2030, marquée par la co-organisation de la Coupe du Monde par le Maroc et l’Espagne, le passage à la réalisation devient urgent. Les retards accumulés pourraient compromettre cet horizon stratégique. Il est donc crucial de mobiliser rapidement les ressources nécessaires et d’engager des travaux concrets pour que ce tunnel sous-marin, qui incarne un symbole de coopération euro-africaine, soit opérationnel à temps pour cet événement mondial.