Berlin, ce mardi – Scène surréaliste sous la coupole du Bundestag : Friedrich Merz, leader de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), n’a pas été élu chancelier. Alors que tout semblait prêt pour son accession à la tête du gouvernement allemand, le couperet est tombé : seulement 310 voix en sa faveur, là où 316 étaient requises. Un échec qui plonge la classe politique allemande dans la stupeur.
Ce revers est sans précédent dans l’histoire récente de l’Allemagne. En général, le candidat d’une coalition victorieuse obtient sans difficulté la majorité absolue à l’issue de négociations de coalition. Or, ce mardi, six voix ont manqué à l’appel, brisant l’élan d’un Merz pourtant auréolé de son succès électoral il y a deux mois et demi.
Que s’est-il passé ? Officiellement, la coalition de centre-droit menée par la CDU/CSU disposait d'une majorité théorique. Mais des dissensions internes, des abstentions calculées ou même de possibles défections silencieuses semblent avoir sabordé le vote. Merz, connu pour son style autoritaire et sa ligne dure, pourrait avoir peiné à rassembler toutes les composantes de sa majorité, notamment les libéraux du FDP et les plus modérés de sa propre formation.
Le Bundestag compte 630 sièges. La règle est claire : pour être élu chancelier, un candidat doit obtenir la majorité absolue, soit 316 voix. À 310, Merz reste sur le seuil — et cela pourrait bien lui coûter sa légitimité à diriger l’Allemagne.
Et maintenant ? Deux scénarios s’ouvrent. Soit un nouveau vote est organisé, avec le même candidat, dans l’espoir qu’il rallie les indécis. Soit une crise politique s’enclenche, ouvrant la voie à des négociations express pour trouver une alternative — voire, à terme, un nouveau scrutin. Le président fédéral Frank-Walter Steinmeier entre désormais en scène, détenteur du pouvoir de proposer un nouveau chancelier ou d’ordonner de nouvelles élections.
Pour beaucoup d’observateurs, cette journée marque un tournant politique inattendu. L’Allemagne, modèle de stabilité institutionnelle, se retrouve confrontée à une incertitude inédite depuis la fin de la Guerre froide.
Une chose est sûre : le leadership de Friedrich Merz est désormais fragilisé, et son rêve de devenir chancelier suspendu à quelques voix… et à beaucoup de compromis à venir.
Ce revers est sans précédent dans l’histoire récente de l’Allemagne. En général, le candidat d’une coalition victorieuse obtient sans difficulté la majorité absolue à l’issue de négociations de coalition. Or, ce mardi, six voix ont manqué à l’appel, brisant l’élan d’un Merz pourtant auréolé de son succès électoral il y a deux mois et demi.
Que s’est-il passé ? Officiellement, la coalition de centre-droit menée par la CDU/CSU disposait d'une majorité théorique. Mais des dissensions internes, des abstentions calculées ou même de possibles défections silencieuses semblent avoir sabordé le vote. Merz, connu pour son style autoritaire et sa ligne dure, pourrait avoir peiné à rassembler toutes les composantes de sa majorité, notamment les libéraux du FDP et les plus modérés de sa propre formation.
Le Bundestag compte 630 sièges. La règle est claire : pour être élu chancelier, un candidat doit obtenir la majorité absolue, soit 316 voix. À 310, Merz reste sur le seuil — et cela pourrait bien lui coûter sa légitimité à diriger l’Allemagne.
Et maintenant ? Deux scénarios s’ouvrent. Soit un nouveau vote est organisé, avec le même candidat, dans l’espoir qu’il rallie les indécis. Soit une crise politique s’enclenche, ouvrant la voie à des négociations express pour trouver une alternative — voire, à terme, un nouveau scrutin. Le président fédéral Frank-Walter Steinmeier entre désormais en scène, détenteur du pouvoir de proposer un nouveau chancelier ou d’ordonner de nouvelles élections.
Pour beaucoup d’observateurs, cette journée marque un tournant politique inattendu. L’Allemagne, modèle de stabilité institutionnelle, se retrouve confrontée à une incertitude inédite depuis la fin de la Guerre froide.
Une chose est sûre : le leadership de Friedrich Merz est désormais fragilisé, et son rêve de devenir chancelier suspendu à quelques voix… et à beaucoup de compromis à venir.












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