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Selon l'édition 2025 du EF English Proficiency Index, le Maroc a fait des progrès significatifs en matière de maîtrise de l'anglais, atteignant la 68e place mondiale avec un score de 492 points, en hausse de 13 points par rapport à l'année précédente. Cependant, le Royaume reste classé parmi les pays à faible maîtrise de la langue.
 

Le rapport met en lumière les différences régionales au Maroc, avec la région Fès–Meknès en tête, suivie de Tanger–Tétouan–Al Hoceima et Rabat–Salé–Kénitra. La capitale Rabat domine toujours le classement des villes, devant Fès et Ben Guerir. En revanche, Béni Mellal, Ouarzazate et Nador affichent les niveaux les plus faibles.
 

À l’échelle internationale, les Pays-Bas se maintiennent en tête, suivis de la Croatie, l’Autriche et d’autres pays européens. Le Maroc se classe 10ᵉ en Afrique, juste derrière la Tunisie, et fait partie des pays dont la maîtrise de l'anglais progresse. Toutefois, le rapport met en évidence que l’expression orale demeure un défi majeur, avec des scores faibles dans cette compétence dans la plupart des pays.

Selon le deuxième rapport sectoriel de la Corporation Arabe pour la Garantie de l’Investissement et du Crédit à l’Exportation (Dhaman), le Maroc s’affirme comme un acteur majeur dans le secteur de l’énergie, attirant 38,1 milliards de dollars d’investissements dans les énergies renouvelables entre 2003 et 2024. Le Royaume se classe deuxième dans la région arabe, derrière l’Égypte, mais devant des pays comme les Émirats Arabes Unis.
 

Ces investissements ont permis la réalisation de 55 projets, générant plus de 12 000 emplois dans le secteur, et ont renforcé la position du Maroc en tant que leader en énergie éolienne, avec une production représentant 42 % de l’électricité éolienne des pays arabes. Le Maroc se distingue également par sa stratégie de diversification énergétique, mêlant énergies renouvelables et production thermique.
 

Sur le plan commercial, le Maroc est un acteur clé dans le commerce de l’électricité, occupant la troisième place arabe en termes de valeur des exportations et importations, avec un focus sur les équipements de production d’électricité.

Du 10 au 16 novembre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a rapporté que 28 personnes ont perdu la vie et 3.151 autres ont été blessées dans 2.333 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain. Parmi les blessés, 1.245 ont été gravement touchés.
 

La DGSN précise que ces accidents résultent principalement de facteurs humains tels que l’inadvertance des conducteurs, l'excès de vitesse, le non-respect des priorités de circulation et des règles de sécurité, mais aussi des erreurs de conduite des piétons. Le non-respect des feux rouges, des stops, ou encore la conduite en état d’ébriété figurent parmi les principales causes.
 

En réponse, la DGSN a intensifié ses actions de contrôle, enregistrant 49.136 contraventions, 8.211 procès-verbaux soumis au parquet, et plus de 8 millions de dirhams d'amendes collectées, tout en procédant à la mise en fourrière de 5.084 véhicules.

Le Maroc accueillera, jeudi à Rabat, la Conférence ministérielle africaine sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (DDR) des enfants soldats, sous le thème « Construire des voies durables pour les enfants touchés par les conflits armés ». Cette conférence, première du genre en Afrique, vise à renforcer la protection des enfants en Afrique, en particulier contre le recrutement dans les conflits armés.
 

Face aux défis croissants liés aux groupes armés transnationaux, au cyber-recrutement et aux déplacements massifs, cet événement ambitionne de créer un momentum politique fort pour lutter contre ce fléau. Il favorisera également la coopération régionale et jettera les bases d’un futur instrument juridique africain dédié au DDR des enfants soldats.
 

Ce rassemblement à Rabat souligne l’engagement du Maroc pour la paix, la sécurité et la protection de l’enfance, offrant un cadre propice pour lancer des initiatives concrètes en faveur de la réintégration des enfants affectés par les conflits.

Le dossier « Le Caftan marocain : art, traditions et savoir-faire » sera examiné lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, qui se tiendra à New Delhi du 8 au 13 décembre 2025. Le Maroc a déposé sa candidature en avril 2025 pour l’inscription du caftan au patrimoine mondial, soulignant son importance culturelle et son rôle dans l’identité nationale.
 

Cette initiative vise à garantir la protection et la transmission du caftan à l’échelle internationale, mettant en valeur l’histoire et le savoir-faire qui le caractérisent. L’inscription sur les Listes de la Convention de l’UNESCO représenterait une reconnaissance mondiale de cet art ancestral.
 

L’examen de ce dossier constitue un moment clé pour le Maroc, qui espère ainsi promouvoir davantage la richesse de son patrimoine culturel et assurer sa préservation pour les générations futures.