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Un investissement de 8 milliards de dirhams vient d’être lancé à Tan-Tan pour la construction d’une usine de polysilicium, un matériau clé dans la fabrication des panneaux solaires. Porté par la société américaine GPM Holding, ce projet créera 1.500 emplois directs et plus de 2.000 emplois indirects, avec une capacité annuelle de 30.000 tonnes, dont 85 % destinées à l’exportation vers les marchés internationaux.
 

La convention a été signée par le ministre délégué Karim Zidane et le PDG de GPM Holding, Philip Jenkins, confirmant l’installation de cette unité classée stratégique depuis février 2024. Le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie marocaine de transition énergétique et dans le développement des chaînes de valeur liées aux énergies renouvelables, renforçant la position du Maroc comme acteur industriel incontournable du solaire.
 

Un protocole de coopération a également été conclu pour accompagner le projet sur le plan territorial, favoriser l’intégration économique locale et former les compétences nécessaires en partenariat avec les structures régionales. L’initiative s’aligne sur les orientations royales visant à dynamiser l’investissement productif et à renforcer l’essor économique des provinces du Sud.

Les prix de l’huile d’olive poursuivent leur recul sur les marchés marocains, descendant jusqu’à 60 dirhams le litre dans certaines villes. Cette tendance marque une rupture après deux années de flambée, liée à la sécheresse et à la chute de la production.
 

Selon des professionnels du secteur, les premières estimations annoncent une bonne campagne oléicole, nettement meilleure que celle de l’an dernier. Une production plus généreuse exerce mécaniquement une pression à la baisse sur les prix, surtout dans les régions traditionnellement productrices.
 

À cela s’ajoute une diversification des sources d’approvisionnement à l’international, qui contribue à stabiliser le marché et amplifie la baisse. Les opérateurs s’attendent même à voir le prix du litre descendre autour de 50 dirhams dans les prochains mois, si la dynamique actuelle se maintient.

Le trafic portuaire marocain a connu une forte accélération en 2024 avec 241,2 millions de tonnes traitées, soit une progression de 15,2 % en un an. Cette croissance confirme la montée en puissance de l’appareil portuaire national, stimulée par la hausse des importations, des exportations et du transbordement.
 

Tanger Med domine largement le paysage avec 141,2 millions de tonnes, représentant à lui seul près de 59 % du trafic national. Il est suivi de Jorf Lasfar (40,8 millions de tonnes) et Casablanca (30,9 millions), portant à 88,2 % la part cumulée de ces trois hubs stratégiques. Leur performance renforce la polarisation du commerce maritime autour du détroit et de l’Atlantique.
 

Le rapport souligne également une progression notable des flux : importations en hausse de 12,4 %, exportations en augmentation de 13,3 %, et transbordement à un niveau record. Les conteneurs, véhicules neufs, produits énergétiques et céréales figurent parmi les segments les plus dynamiques, confirmant le rôle central du Maroc sur les routes maritimes intercontinentales.

Le prince héritier Moulay El Hassan a été promu au grade de colonel-major. Cette promotion couronne une formation militaire rigoureuse et académique, suivant la tradition des Souverains alaouites. Elle s'inscrit dans la stratégie de SM le  Roi Mohammed VI pour préparer la nouvelle génération aux responsabilités nationales et internationales. Le Prince a déjà présidé plusieurs cérémonies militaires, renforçant son expérience de commandement au sein des Forces armées royales, un pilier essentiel du Maroc.

Entre le 13 et le 19 novembre, un total de 89 civils ont perdu la vie dans l'Est de la République Démocratique du Congo, victimes d'attaques menées par les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF), qui ont prêté allégeance à l'État islamique. Ces attaques, décrites comme « particulièrement meurtrières », se sont concentrées sur plusieurs localités du territoire de Lubero, situé dans la province du Nord-Kivu, selon un communiqué de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco).
 

Les rebelles ADF ont intensifié leur offensive dans cette région de l'est de la RDC, déjà déstabilisée par des années de violence et de conflits armés. La Monusco a exprimé sa profonde inquiétude face à cette escalade de violence et a appelé à une réponse renforcée pour protéger les civils et rétablir la sécurité dans cette zone en proie à des conflits de longue durée.